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1/6
Indiana
Auteur :
Sand, George (1804 - 1876). ISNI0000000121309531
Sujet :
840-3
X0000001. Fictions Adultes. 2
Langue :
français
Date de publication :
1985
ISBN :
9782737001239
Type de document :
Livres

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Date : 13/11/2010 - 23:27:40 Auteur : ChezLo (via Babelio)

Ce premier roman (sous ce pseudo) a une grande importance dans la vie littéraire de George Sand, et sûrement, en écho, dans sa vie personnelle aussi. Sous la plume de George Sand, Indiana est une femme intelligente, mais qui est aussi le fruit de la société, une femme mariée sans rayonnement, sans enfant, sans vie presque... Elle est résignée à vivre avec ce mari qu'elle ne chérit pas. Mais quand le séducteur Raymon de Ramières surgit dans sa vie, c'est avec dignité, honneur et crainte qu'elle le repousse. Leur relation notamment après le suicide de Noun, se modifie, s'intensifie, mais sans pour autant que le fâcheux adultère ne soit consommé. Or les affaires n'étant point bonnes, le couple Delmare (Indiana et son mari) doit rejoindre La Réunion. Et alors que l'un passe à autre chose rapidement, le coeur et le corps d'Indiana attendent les promesses entendues... (...)
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Date : 11/02/2011 - 13:43:03 Auteur : Carosand (via Babelio)

De l'ensemble des livres que j'ai pu lire de George Sand, celui-ci n'est pas pour moi le meilleur qu'elle ait pu écrire, bien qu'il me fasse penser un peu à Paul et Virginie en plus formaté, elle aura l'occasion par la suite ce roman étant le premier publié à nous faire part de sa grande moralité de la cause des femmes et des hommes sur la terre
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Date : 31/05/2011 - 12:04:01 Auteur : boreale (via Babelio)

De quoi est-il question ? En gros faisons-la courte : Indiana une jeune nana naïve a été "mal" mariée à un vieux colonel brutal ; sa nature résignée lui fait supporter cela mais elle rêve en secret d'amours purs, chastes et ... passionnés ( cherchez l'erreur ... ). D'illusions en désillusions, entre la France Metropolitaine et L'île Bourbon/La Réunion, elle fera son chemin... Mon avis : Ayant beaucoup aimé La Petite Fadette et La Mare Au Diable du même auteur c'est avec plaisir que j'ai ouvert son premier roman publié ( Indiana, donc ). Je dois reconnaître que les loooongs passages politico-socio-truc ( qui ont souvent une grande part dans les écrits de George Sand ) m'ont parfois un peu barbée ( mais j'avoue mon côté inculte, totalement hermétique à cela... et le degré zero des efforts que je fais pour m'y intéresser... ) mais je peux tout à fait les comprendre dans la mesure où en toile de fond du roman le contexte politique/social est important ( la condition de la femme, tout ça tout ça ... ). Cela dit malgré les multiples longueurs qu'on y trouve et le côté parfois très désuet de certaines situations ( etc. ) aimant bien les intrigues amoureuses j'ai parcouru ce roman sans vraiment de lassitude. Je n'ai eu aucune (ou si peu ) sympathie pour Indiana que j'ai trouvée niaise à souhait ( chaque fois qu'elle replongeait bêtement dans les filets de "l'autre" je me disais "purée mais quelle quiche ..." ), aucune attirance ( dès le départ ) pour ce suffisant Raymon de Ramière ( notez qu'il m'a tout à fait évoqué un gars de ma connaissance... même s'il est fort peu problable que George Sand ait pensé à lui en écrivant son roman, à moins qu'elle n'ait pris le volant de la DeLorean pour venir visiter notre époque et mon entourage mais ça reste à prouver... Bref c'est fou, c'est lui. ), en revanche dès les premières pages je me suis bizarrement identifiée à Ralph ( le cousin d'Indiana ), pourtant présenté de façon fort taciturne au départ. Certains passages le concernant ( notamment sur la façon dont son caractère s'est forgé au fil du temps ) m'ont vraiment "parlé". Bref, ce sacré bon vieux Ralph a raflé tous mes suffrages ( ... la suite est à lire ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2011/05/31/21271120.html )
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Date : 24/11/2011 - 21:33:47 Auteur : vilvirt (via Babelio)

Indiana, c'est un peu le souvenir de tous ces livres issus du romantisme qui m'ont passionnée quand j'étais ado. Le romantisme poussé à l'extrême, les sentiments puissants qui balayent tout, les émotions indescriptibles qui poussent les personnages à accomplir des choses étonnantes, la poésie des décors et une sensibilité ma foi assez émouvante... Déchaînement de passion, drames, c'est tout cela que l'on retrouve dans ce roman de George Sand, et je dois dire que j'ai été très satisfaite de cette découverte. De George Sand, c'est Lélia qui m'a le plus marqué lorsque je l'ai lu (il y a très longtemps !), et j'ai retrouvé beaucoup des émotions ressenties à l'époque à la lecture d'Indiana. Mais Indiana, qui est-elle ? Une femme en apparence fragile, issue des terres ensoleillées situées de l'autre côté de l'océan et qui traîne une mélancolie mortelle depuis son retour en France, depuis, surtout, son mariage avec un riche industriel qui la rend malheureuse. Elle endure sa vie morne en silence entre un époux égoïste et stupide, et un ami de longue date qui a suivi le couple sur ses terres. Ça c'est ce que l'on découvre dès les premières lignes du roman. Mais Indiana est bien plus que cela. C'est avant tout une femme à la volonté sans pareille, étonnamment forte et souveraine dans la douleur qu'elle subit sans une plainte malgré un grand état de faiblesse lié à sa langueur, qui cherche désespérément le bonheur auprès de son entourage sans jamais réussir à éveiller la compassion de ses proches, et que tout le monde regarde dépérir sans réagir. C'est une âme incomprise, pure et chaste qui ne connaît rien de la vie mais qui livre naïvement son coeur au premier séducteur venu. Et lorsque les évènements s'enchaînent, elle devient une de ces figures courageuses et résolues, capables par amour de jeter leur réputation aux orties en accordant au passage un regard arrogant sur une société hypocrite prompte à juger les erreurs des autres. C'est une véritable amoureuse digne des vraies héroïnes de romans, devant laquelle les hommes pâlissent de honte en réalisant leur propre lâcheté. Indiana est tout cela et bien plus encore. Elle est fière, elle est droite et elle aime sans concession. Face à elle, on retrouve des figures masculines souvent pathétiques, que la plume de l'auteur révèle tour à tour méprisables, manipulatrices, violentes et même despotiques parfois. L'époux, le père ou l'amant, tous subissent l'exaspération de George Sand lorsqu'elle souligne les duretés d'une époque terriblement intransigeante pour son sexe et si laxiste pour les poseurs, les donneurs de leçon et les mielleux. Usant tour à tour de menace, de violence, de subterfuges ou de propos habilement menés, chacun d'entre eux fournit des entraves auxquelles il est bien difficile de se soustraire. Qu'on soit emprisonnée dans un mariage forcé, condamnée à subir le joug du mari, ou victime des machinations d'un amant prêt à toutes les bassesses pour mettre la main sur votre vertu, George Sand cristallise dans ce récit féministe avant l'heure toutes les épreuves et les humiliations qui ne sont pas épargnées aux femmes, et démontre par la même occasion les limites de leur rôle. Elle dénonce la dure réalité de la condition féminine de son époque, et à travers celle de son héroïne, les destinées tragiques et les existences inconnues de toutes ces femmes auxquelles on ne laissait pas d'autre choix que d'obéir et de se plier aux règles, et dont les libertés apparentes se résumaient à peu de chose. L'habileté de l'auteur pour détailler la psychologie de chacun de ses personnages est admirable. Que ce soit Raymon, M. Delmare, Ralph Brown ou encore Indiana elle-même, l'évolution de leurs sentiments et chacune des étapes de leurs pensées, de leurs doutes et de leurs émotions nous sont rapportées avec beaucoup de justesse et de profondeur. George Sand excuse l'époux - certes violent et querelleur - en décrivant son passé de soldat et en évoquant sa pudeur devant la délicatesse de sa femme à laquelle il est incapable d'exprimer sa tendresse. Elle pardonne à Raymon, l'amant - peut-être la figure la plus intéressante de ce roman - en évoquant les sources de son égoïsme : son éducation et ses ambitions politiques peuvent expliquer son éternel besoin de reconnaissance. Un besoin qu'il cherche à assouvir auprès des femmes et dans la société de ses contemporains avec lesquels il rivalise de charisme et de subtilité dans des discours politiques pour lesquels il est passé maître. Son érudition et son ascendant sur tous en font un homme incroyablement séduisant. Et malgré un manque de sincérité flagrant, c'est un homme tendre et passionné mais incapable d'assumer les conséquences de ses actes parce qu'on ne lui a jamais appris à le faire. Les femmes de ce roman subissent elles-même les conséquences dramatiques de leur naïveté et du déchaînement de leurs émotions, mais ce sont les hommes les premiers que l'on nous désigne comme véritables coupables des tragédies qu'ils entraînent. Ce qui empêche cette histoire de devenir un véritable coup de coeur pour moi, c'est l'aspect religieux brandit une fois de plus comme unique obstacle à la perfidie des hommes et à leurs instincts les plus pervers. Indiana est chaste et le reste, et sa formidable force de caractère intimide même ses plus rudes adversaires... A travers le récit des tourments d'Indiana, l'auteur en profite donc pour souligner toutes les imperfections de la société de l'époque et offre ainsi un récit dense, passionnant, lyrique qui s'apparente à un hymne à la liberté mais porte aussi tout le désespoir d'un combat dur à remporter... Un long billet pour une très grande oeuvre littéraire !
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Date : 30/03/2012 - 21:33:17 Auteur : Missbouquin (via Babelio)

Le livre Dans ce roman, George Sand relate la rencontre entre Indiana, une jeune femme élevée à la Réunion qui suit à Paris son mari, vieux colonel colérique et jaloux; et Raymon, l'homme du monde par excellence. L'histoire d'un amour raté, de malentendus et de trahisons. Ce que j'en ai pensé Il s'agit de la première oeuvre rédigée seule par George Sand, et publiée sous ce pseudonyme. Dans la préface, elle affirme : “Ceux qui m'ont lu sans prévention comprennent que j'ai écrit Indiana avec le sentiment non raisonné, il est vrai, mais profond et légitime, de l‘injustice et de la barbarie des lois qui régissent encore l'existence de la femme dans le mariage, dans la famille et la société. Je n'avais point à faire un traité de jurisprudence, mais à guerroyer contre l'opinion ; car c'est elle qui retarde ou prépare les améliorations sociales.” Ce premier roman est donc une véritable profession de foi, de défense de la liberté féminine dans une société où il existe des hommes qui peuvent dire sans rougir, comme le colonel Delmarre : “Qui donc est le maître ici, de vous ou de moi ? qui donc porte une jupe et doit filer une quenouille ?” A quoi Indiana répond : “La loi de ce pays vous a fait mon maître. Mais sur ma volonté, monsieur, vous ne pouvez rien.” Ces deux répliques montrent la révolution d'Indiana au cours du roman, de jeune fille naïve et presque faible mais entière, victime des romans qu'elle a lu (“Il faut m'aimer sans partage, sans retour, sans réserve; il faut être prêt à me sacrifier tout, fortune, réputation, devoir, affaires, principes, famille; tout, monsieur, car je mettrai le même dévouement dans la balance et que je la veux égale”), qui cède sous les fables de Raymon; à celle d'une femme qui revendique non pas une liberté physique mais bien une liberté de penser et d'aimer. Car “Les femmes ont rarement le courage physique qui consiste à lutter d'inertie contre la douleur ou le danger; mais elles ont souvent le courage moral qui s'exalte avec le péril ou la souffrance.” Or Indiana souffre tout au long du roman, dans sa vie morne et ennuyeuse, entre trois hommes qui ne la comprennent pas, qui ne semblent pas être capables d'affection : Delmarre est jaloux mais ridicule; Raymon, au départ aimant, devient vite indifférent (“De ce moment-là, il ne l'aima plus“). Enfin, il faut s'arrêter quelques minutes sur la troisième figure masculine : Sir Ralph, qui a élevé Indiana comme sa fille et l'aime plus que tout, même si son flegme britannique est très exaspérant ! On s'aperçoit tardivement qu'il est en réalité le personnage le plus important de ce roman, le plus passionné et le plus aimant. Une découverte qui me pousserait presque à relire le roman avec un regard différent, éclairé par la fin … C'est donc au final un magnifique roman sur l'amour, le désespoir auquel il peut conduire, mais aussi sur la vie, la renaissance, la nature et enfin, la sérénité. Un roman bouleversant.
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