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Date : 03/04/2010 - 03:37:24 Auteur : Nodamin (via Babelio)

Je ne sais trop quoi penser de ce recueil d'histoires dont ce fourbe goupil est toujours au centre. S'il y a un fil conducteur, il est plutôt dans la seconde partie, qui narre le procès de Renart, ou plutôt son art de toujours échapper à la peine capitale grâce à sa verve infinie face à un roi mollasson. La première partie est une suite de récits disparates montrant toutes les facettes du rusé Renart en pleine action. On sera quelquefois tenté de le prendre en estime, car ses tours seront malins et drôles, mais la plupart du temps l'animal dépasse les bornes, dupant ses compagnons, généralement pour un peu de nourriture, cela pouvant aller jusqu'à déboucher à la mutilation ou la mort du comparse. Issue souvent bâclé en trois lignes comme s'il s'agissait d'un détail anodin. Ce qui au début choque également, c'est la facilité avec laquelle tout ce beau monde se fait berner. Parce que d'une, la gouaillerie de Renart est légendaire, chacun s'y adressant en est déjà bien informé et en a souvent préalablement été victime, et de deux, la soi-disant fameuse ruse utilisée est assez fréquemment aussi subtile qu'un éléphant dans un magasin de porcelaines. On pourrait se dire que tout ces personnages restent au final des animaux, mais ces animaux ont pourtant des rangs sociaux bien établis, un domaine, ils parlent, chevauchent ou manient l'épée… Le parallèle est quand-même plus que flagrant. Quant à Ysengrin, le loup ennemi de Renart, sa présence ne rattrape pas la sournoiserie de son cousin, car s'il est musculairement plus fort que le roux, il a des réactions assez instinctives et cruelles et une intelligence plutôt limitée. Renart se moque de tout et n'agit que pour son intérêt personnel. Il est souvent méprisant et dangereux, et si certains arrivent à voir dans ses actes ou sa personnalité quelque chose d'attachant, ce n'est pas mon cas. Ces histoires se laissent lire et sont plutôt divertissantes, mais en dehors de leur valeur et témoignage historique, elles ne me laisseront pas un souvenir impérissable.
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Date : 23/06/2010 - 14:47:25 Auteur : Woland (via Babelio)

Texte établi et traduit par Jean Dufournet and Andrée Méline Du Renart de mes livres enfantins de lecture, j'avais conservé le souvenir d'un personnage extrêmement taquin mais somme toute sympathique alors qu'Ysengrin, son compère, était à la fois fort peu gâté intellectuellement parlant et beaucoup plus désagréable. De cette lecture intégrale, dans un texte traduit mais complet, mon point de vue sur l'un des duos les plus célèbres de notre littérature en revient plus nuancé. Non que l'on puisse contester au rusé goupil et "trompeur universel" son statut de personnage principal. Seulement, il tient bien plus de l'anti-héros que du héros et, à y regarder de près, présente un profil qui n'est pas sans rappeler celui du parfait psychopathe, surtout si l'on veut bien considérer que Renart (et tous les animaux mis en scène dans son "Roman") monte à cheval, est vassal et chevalier, part en guerre, fait fortifier son château de Malpertuis ... bref, agit comme le ferait un homme de noble naissance. Sa motivation première (la faim ne lui sert que d'alibi), c'est le besoin de nuire à autrui et même si Ysengrin joue souvent le rôle de la victime, Renart n'est pas regardant sur la question : tout lui est bon, sauf, bien sûr, les membres de sa famille, parmi lesquels il faut compter Grimbert, le blaireau. Si encore il se contentait de faire tourner les autres en bourriques en les rendant ridicules ! Mais non, il attire le chat Tybert dans un collet, occit Tardif le limaçon, pousse un vilain à tuer Brun l'ours, frappe les fils d'Ysengrin et leur urine dessus, viole et sodomise Hersent, l'épouse du loup, et enfin, non content de cela, s'arrange pour "tonsurer" son compère à grand renfort d'eau bouillante et pour que le malheureux, convaincu d'aller pêcher dans un lac gelé, y perde la queue. Et comme si cela ne suffisait pas, dans l'un des récits, après avoir attiré Ysengrin chez un vilain, il l'y enferme, le condamnant à défendre si chèrement sa peau qu'il y perd cette partie de l'anatomie à laquelle tiennent tant les individus de sexe mâle que, en tous cas chez la gent humaine, certains la confondent avec leur cerveau. ;o) Voleur parfois par nécessité (il faut bien se nourrir et nourrir sa famille), trompeur par plaisir, incorrigible par une volonté bien affirmée, Renart blesse, tranche, viole, mutile, tue et fait tuer comme pour s'amuser, par jeu. Il donne bien souvent l'impression de se trouver, pour une raison mal définie, seul contre le monde entier mais c'est une situation qui lui plaît. Courageux - c'est une qualité qu'on ne peut pas lui retirer - voire téméraire, il affronte cet ennemi protéiforme avec hargne, intelligence et désinvolture. Car, du psychopathe-type, Renart possède l'esprit retors et prévoyant et, si d'aventure l'on en venait à créer une version animalière du "Silence des Agneaux", le rusé goupil serait parfaitement à même d'y reprendre le rôle du Dr Lecter. ;o) Selon l'édition que je possède, il n'y a guère que dans les toutes dernières branches que, de temps à autre (et une fois pour son malheur personnel), Renart se montre accessible à la pitié. Autour de lui, rares sont ceux qui tirent avec bonheur leur épingle du jeu : Brun l'ours, énorme et déterminé, dont le goupil aura tout de même la peau, Tybert, le chat presque aussi rusé et encore plus gourmand que Renart, et bien sûr Ysengrin le loup, tantôt représenté comme un parfait imbécile, imbu de sa personne et plutôt brutal, tantôt comme une victime valeureuse de la haine de Renart. Le couple royal, Noble le lion et son épouse, dame Fière, avec leur versatilité et leur recherche des plaisirs, représente à merveille les gouvernants en général mais, au bout du compte, ne retient guère la sympathie. Il faut en effet signaler que "Le Roman de Renart" se double d'une critique sociale. A vrai dire, elle ne fait qu'effleurer les souverains et l'ordre monarchique. En revanche, elle pointe très violemment du doigt les paysans et les vilains, chargeant ceux-ci de défauts aussi peu aimables que la ladrerie, la cruauté inutile envers le plus faible, le mensonge et le mépris de la parole donnée. Les femmes également en prennent pour leur grade. L'une des branches - la VII ou la VIII - s'attache à les représenter comme des créatures impures (je vous passe les détails mais vous pouvez les imaginer, et dans la langue la plus crue) et, de façon générale, l'ensemble les montre soit comme les servantes de leurs maris sur tous les plans, soit comme des créatures tout juste bonnes à satisfaire les désirs du mâle. Avec la femme, tout n'est que sexe - déjà : la preuve, c'est par le sexe que l'épouse du paysan avare tient son mari ... Mention spéciale toutefois à dame Hersent, au caractère rude mais bien trempé ainsi qu'à dame Hermeline, l'épouse de Renart envers laquelle, à vrai dire, celui-ci semble éprouver des sentiments qui dépassent de loin le simple amour charnel. Mon seul regret : l'insuffisance de mes connaissances en ancien français (ou plutôt en "roman", si j'ai bien compris), qui m'empêche de lire ces textes à haute voix et dans leur version originale. ;o)
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Date : 11/09/2010 - 22:24:42 Auteur : Andrew (via Babelio)

Comment ne pas aimer Renart et sa multitude de coups fourrés ? Comment ne pas admirer tous ses tours de passe passe qui lui permettent de se sortir de tous les mauvais pas ? Oui, on a beaucoup de peine pour Ysengrin et tous les autres animaux qui peuplent l'entourage de Renart, mais on rit bien de leurs tourments...! Le style est tout à fait agréable, et s'imaginer que ces histoires étaient déjà racontées il y a bien des années est assez intéressant.. On aime ou on aime pas. Moi j'aime.
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Date : 03/10/2010 - 17:58:53 Auteur : gigi55 (via Babelio)

Une suite d'histoires qui mettent en scène Renart, le rusé goupil dont la ruse, mue par la faim, s'exerce contre ses compères, y compris le Roi. Un tableau vivant du moyen âge, au travers de personnages animaux, qui vient comme les hommes, et qui surtout partagent les mêmes passions.
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Date : 28/10/2010 - 14:37:55 Auteur : LydiaB (via Babelio)

Il n'existe pas, à proprement parler, de Roman de Renart, au sens où nous l'entendons aujourd'hui. Il n'a jamais été une oeuvre unique et cohérente avec un seul auteur mais une série de "branches" ou de contes où le goupil jouait le rôle principal. La plus ancienne de ces branches, composée par un poète du nom de Pierre de Saint-Cloud, date du début du XII° siècle. Elle retrace la "grande guerre" qui opposa Renart à son compère, le loup Ysengrin. Elle connut un immense succès et suscita très vite de nombreuses imitations et additions. Dès la première moitié du XII°s, une quinzaine de branches s'ajoutent à celle de Pierre de Saint-Cloud. Cette vogue dura jusqu'au XIII°s où le poète Rutebeuf et d'autres moins connus composèrent de longs poèmes à la gloire du goupil. Les auteurs des branches les plus anciennes s'étaient contentés de relater les exploits de Renart et les mésaventures d'Ysengrin sans leur donner de conclusion définitive. le récit prenait fin sur la scène où l'on voit Renart violer Hersent, la femme d'Ysengrin, sous les propres yeux de celui-ci. Les auteurs postérieurs reprirent le récit en faisant comparaître Renart devant toute l'assemblée des animaux pour y être jugé de son crime.
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