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Dernier tome des pérégrinations de Siméon Nevzorof. Après avoir fui Odessa, il se retrouve aux portes d'Istanbul. Mais son batgeau, chargé d'aristocrates, d'escrocs, de bourgeois en fuite, d'agents de la police secrète, est mis en quarantaine et les passagers sont forcés de débarquer sur une petite île au large dela Turquie. Pour Siméon qui continue d'espérer la fortune, la réalité est rude. D'autant que la police secrète continue de le harceler pour qu'il collabore. Que dire de plus que ce que j'ai déjà dit sur les tomes précédents ? Siméon est un personnage particulièrement savoureux qui nous aimons voir malmener, mais auquel on s'attache quand même, un peu malgré nous. Rabaté continue de proposer une mise en scène virtuose et offre des pages d'une dynamique parfaite. C'est beau, tout simplement. Et au moment de conclure, Rabaté rend la plume à Alexeï Tolstoï, le temps d'une conclusion en forme de lâcher-prise. Les déboires de Siméon auraient pû continuer encore longtemps. Mais il était temps de la laisser souffler. De mettre un point. en guise de post-scriptum, Rabaté ajoute 2 mots qui cloturent parfaitement ce récit tout en rendant hommage à l'auteur. Pas mieux, écrit-il. En effet, la conclusion est parfaite.
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Nous avions quitté Nevzorov en partance pour Istanbul, talonné par les services secrets. Nous le retrouvons en quarantaine aux abords d'Istanbul. Il se défait plutôt mal que bien, tout va de mal en pis, il descend de plus en plus bas, mais trouve toujours moyen de rebondir. De façon surprenante à la fin … grâce à l'ancienne prédiction de la bohémienne. Après cette surprise Pascal Rabaté redonne la parole et la plume à Alexis Tolstoï avec les derniers mots du roman auxquels il n'ajoute que deux mots. La chute est parfaite et cette adaptation donne vraiment envie de lire le roman d'Alexis Tolstoï. Les graphismes sont beau d'un bout à l'autre des 4 tomes. Le seul minuscule bémol : 4 tomes en BD pour un roman d'à peine 214 p, c'est peut-être un peu trop. Si l'histoire est bien la même, il y a obligatoirement une énorme différence de rythme. Pour un peu, lire la BD deviendrait presque plus long que lire le roman ! (En fait non, cette BD se lit vite, d'autant plus vite qu'elle est addictive !)
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