Notice complète
ATHUS - Bibliothèque Hubert Juin |
ATHUS |
BD*GOU*G11*E |
1 |
oui |
AT1857 |
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) |
LIEGE |
74.045 GOULAG |
1 |
oui |
2100002315065 |
PERUWELZ -Médiathèque communale Charles Deberghes |
PERUWELZ |
RES 8-7 BD GOU |
1 |
oui |
PZ 56354 |
UCCLE - Bibliothèque - Médiathèque Le Phare |
UCCLE |
R GOUL 0000 11 G |
1 |
oui |
02641325348 |
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Le tome 11 intitulé Exocet Nous voilà ! est le douzième album de la série Le Goulag, et c'est le neuvième publié dans la collection L'Écho des Savanes / Albin Michel. L'album sort en octobre 1991, soit un an après le tome précédent qui relatait le retour de Krampon au camp 333 du Goulag dans une ambiance fin de règne, due à la pérestroïka. Dans cet album, Krampon est cette fois recruté par la Marine soviétique et participe à la première Guerre du Golfe (août 1990-février 1991). Résumé (attention : spoilers, rendez-vous directement à la fin de la chronique § Analyse, si besoin) Nous retrouvons Krampon en compagnie de Loubianka dans leur petite isba sibérienne, alors que la neige tombe drue sur le camp 333. Krampon purge une peine imaginaire qu'il s'est lui-même infligée (cf. tome 10 : La Belle), afin de revenir dans ce camp du Goulag où il aime tant se faire chouchouter par sa dulcinée. Mais leur fils Evghenii est là pour veiller au grain et ramener son père à la réalité. Il veut assurer un avenir pour Krampon plus compatible avec ses idéaux soviétiques. Evghenii a donc négocié la « libération » de son père en échange d'un ordre de mission dans la Marine de guerre soviétique : Krampon apprend qu'il doit embarquer dans dix jours à bord du Kashin, un destroyer basé à Sébastopol. Krampon prend le Skimotor jusqu'à Novy Port, embarque sur un Antonov de service pour l'aéroport d'Arkhangelsk où un avion de ligne de l'Aeroflot le conduira jusqu'à Sébastopol en Crimée. Pendant ce temps, KKK qui a oeuvré au départ de Krampon, compte bien profiter de son absence pour séduire la belle Loubianka, objet de tous ses désirs depuis le tome 9 : Tovaritch sourire. Il faut également qu'il arrive à écarter le fils Evghenii pour parvenir à ses fins. KKK adresse un pli à Loubianka pour une convocation à la visite médicale chez le médecin du camp, dont il a pris la place. Toujours aussi ingénue, Loubianka est étonnée de voir KKK à ce nouveau poste, mais elle accepte de bonne grâce de se déshabiller et de se faire ausculter. Quand elle se présente à lui dans le plus simple appareil, KKK constate que Loubianka est toujours aussi exceptionnellement belle, et submergé par l'émotion, il s'effondre suite à un malaise. Après une nuit de repos avec d'autres conscrits dans un hangar stockant du matériel militaire, Krampon reçoit son nouvel uniforme de marin soviétique. Observant le manque d'enthousiasme de Krampon pour son nouvel uniforme, un gradé le soupçonne de ne pas être un marin convaincu et le pousse dans l'eau pour vérifier s'il sait nager. Krampon n'apprécie guère la plaisanterie mais parvient à rester stoïque. Les conscrits apprennent qu'ils n'embarqueront pas sur le Kashin, en cours de réparation, mais sur le Mikhaïl Koutouzov, un croiseur de classe Sverdlov, mouillant dans la rade de Sébastopol. Au moment d'emprunter l'échelle du croiseur depuis la vedette d'accostage, Krampon rate une marche et tombe à l'eau pour la seconde fois. Contraint de remonter à partir de l'amarre du navire, il se fait repérer par deux machinistes qui le prennent pour un espion voulant s'introduire clandestinement à bord du croiseur. Krampon est emmené pour interrogatoire par un officier de la police militaire qui le plonge dans un tonneau d'huile de graissage pour obtenir des aveux. L'officier se rend compte que Krampon est un Français, originaire du pays qui vend des Exocets aux pays arabes, et souhaite l'interroger dans de meilleures conditions afin d'obtenir des renseignements sur ce type de missile. Il attache alors Krampon au bout d'une corde et le jette à la mer pour laver les dernières traces de cambouis, c'est la troisième fois que Krampon tombe à l'eau. Après avoir été reconnu comme simple lampiste, Krampon est affecté au maniement des canons de 152mm dans la tourelle de proue et on le surnomme par dérision « Exocet ». Krampon fait du zèle auprès d'un officier supérieur dans le but d'obtenir un poste moins pénible. Il monte sur la passerelle et salue l'officier supérieur d'un violent claquement de talon pour se donner une allure martiale. Mais ce geste effectué de droite à gauche avec trop de puissance déséquilibre Krampon qui se retrouve dans l'eau pour la quatrième fois. Plus tard, une cible non identifiée, peut-être des baleines, donne à l'équipage l'occasion de procéder à un exercice de tir utilisant les canons de 152mm. Krampon est à la manoeuvre et fait partir une salve d'obus. Après vérification, la cible visée s'avère être trois navires de l'US Navy ! Le commandant du Mikhaïl Koutouzov s'étonne de la présence inhabituelle de navires américains au nord de la Mer Noire, dans les eaux territoriales soviétiques. Après un échange radio, les Américains annoncent qu'ils sont là pour veiller au respect de l'embargo (sans autre précision). Le commandant Sokopov s'informe sur la conduite à tenir directement auprès du camarade suprême qu'il appelle via une liaison radio sécurisée. Le Kremlin lui demande de maintenir la position. Peu après, un missile US se dirige vers eux et explose en plein vol juste au-dessus du croiseur soviétique. L'onde de choc fait trébucher Krampon, qui s'agrippe à une manette et actionne par erreur les canons de 152mm. Entretemps, les Américains présentent leurs excuses pour le tir de missile, qui serait dû à une maladresse de leur poste de tir. Le commandant fait venir « Exocet » Krampon pour le réprimander, se souvient de sa nationalité française, et décide de lui faire endosser une tenue de civil et de s'en servir comme d'un bouclier humain. Il l'envoie à découvert au sommet de la tourelle n°2. Depuis sa nouvelle position, Krampon aperçoit le bâtiment de l'US Navy qui s'est considérablement rapproché, et que l'on identifie comme une frégate de classe Knox. Le commandant Sokopov demande à Krampon de brandir un drapeau français afin de dissuader les américains de tirer. L'effet produit est inverse : Krampon essuie des tirs nourris de la part des Américains, qui imaginent une supercherie. Le commandant Holzkopf, de la frégate US Knox, fait cesser les tirs sur Krampon et appelle le commandant du croiseur soviétique pour lui renouveler ses excuses. Il invite à son bord les soviétiques pour fêter leur réconciliation. Le commandant Sokopov décline l'invitation (il soupçonne une ruse) et préfère que les Américains montent à bord du Mikhaïl Koutouzov. Ceux-ci montent donc à bord du croiseur en apportant des bouteilles de coca-cola (ils sont ravis car ils vont pouvoir étudier de l'intérieur les installations du bâtiment soviétique). Krampon, toujours en tenue de touriste, s'interpose et déclare représenter la France dans le traitement de l'incident diplomatique. Il se fait inviter par Holzkopf. Un verre de vodka-coca à la main, Krampon jette un oeil au large et remarque que le Knox est en train de couler. On apprend que c'est un sous-officier musulman d'origine arabe, dénommé Ben Sahoui, qui a sabordé son propre navire, pour des raisons idéologiques : il n'est pas d'accord avec l'embargo décidé contre ses coreligionnaires, ce qui a pour effet de faire s'esclaffer le commandant soviétique (« On n'a pas idée utiliser bicot quand on fait guerre à arabes ! L'est bête ! »). La frégate de l'US Navy ayant coulé, son équipage s'est réfugié dans des canots de sauvetage et est secouru par le croiseur soviétique. Le commandant Holzkopf réclame que l'on fasse venir le coupable du sabordage. Il tente de corrompre le commandant Sokopov en offrant 10.000 dollars US pour que l'on pende sur le champ le sous-officier renégat. Avec un air rigolard et un accent maghrébin à couper au couteau, Ben Sahoui annonce que ses amis arabes sont prêts à payer le triple de cette somme si on le laisse partir. Le commandant Sokopov finit par accepter la proposition du renégat qui promet que la somme sera versée rapidement et en une seule fois sur un simple coup de fil de sa part. Le Mikhaïl Koutouzov poursuit sa mission de surveillance en Mer Noire quand un navire inconnu est signalé en approche. Il s'agirait d'une petite embarcation, sans doute une felouque, navigant le long des côtes dans le but selon Holzkopf d'enfreindre l'embargo (sous-entendu, pour livrer du matériel ou des armes à l'Irak, mais ce n'est pas dit explicitement). La felouque se met en panne et s'immobilise. Le commandant Sokopov pense qu'il peut aussi s'agir d'émissaires venus lui verser l'argent de la rançon pour la libération de Ben Sahoui. Il donne l'ordre à Krampon d'aller au contact. Alors que Krampon se dirige en canot pneumatique vers la felouque, celle-ci tire un missile Exocet, apparemment suite à une erreur de manipulation, et coule le Mikhaïl Koutouzov. Les rescapés (Sokopov, Holzkopf et Ben Sahoui) sont récupérés par Krampon dans son canot pneumatique. Le commandant Sokopov accuse Krampon, en tant que ressortissant français, d'être à l'origine de la vente de l'Exocet aux arabes. Pour empêcher le canot de couler en raison de sa charge trop lourde, Krampon doit se remettre à l'eau et pousser l'embarcation. Il s'ensuit des chamailleries entre les protagonistes qui revendiquent leur légitimité en tant que belligérants dans un conflit du Moyen-Orient ou leur statut de première puissance mondiale. Krampon aperçoit un navire au loin, qui va pouvoir les secourir. Il s'agit d'un patrouilleur lance-missiles soviétique de classe Osa, qui récupère à son bord l'équipage du canot. Les sauveteurs apprennent aux naufragés le sort que les autorités leur ont réservé : le commandant Holzkopf repart en héros à Washington, Ben Sahoui peut rentrer chez lui « dans la casba » (il semble acquis qu'il n'est plus de nationalité américaine, mais ressortissant d'un pays arabe), et le malheureux commandant du Koutouzov est condamné au Goulag en raison de la perte de son bâtiment. Alors que Sokopov crie à l'injustice, Krampon en profite pour demander à l'officier soviétique dubitatif son rapatriement au camp 333, qui n'a que trop tardé selon lui. Sa demande ayant été acceptée, Krampon prend donc le chemin du retour au camp 333 en compagnie du commandant Sokopov. Un Antonov les dépose à Novy Port, et de là ils prennent le Skimotor habituel à destination du camp. Le conducteur du Skimotor reconnaît Krampon, qui est de fait devenu un voyageur régulier de cette ligne au fil des albums. Arrivé au camp 333, Krampon croise KKK qui, comme dans le précédent album, porte un seau sur la tête en raison de la pérestroïka et l'invite à faire de même. Krampon porte toujours la tenue de touriste (short et tee-shirt) qu'il avait dû endosser à bord du Mikhaïl Koutouzov, il est transi de froid et vire au bleu. Il quitte précipitamment KKK pour aller se réchauffer dans l'isba de Loubianka. Leurs retrouvailles sont de nature à le réchauffer efficacement et à redonner des couleurs au voyageur de retour chez lui. Remarquant le seau de Krampon abandonné, KKK le ramasse et entreprend de rapporter à Krampon son couvre-chef réglementaire. Il entre discrètement dans l'isba du couple et surprend Krampon et Loubianka en pleins ébats sexuels. La pérestroïka ayant insufflé un vent de tolérance et de délicatesse dans le camp 333, il sort aussitôt pour ne pas les déranger. Après un temps de réflexion et une seconde tentative infructueuse, il repart en regrettant le bon vieux temps d'une administration efficace du Goulag, non influencée par la pérestroïka et la décadence occidentale. Analyse Le titre de l'album Exocet Nous voilà ! est une référence à la célèbre formule de Charles E. Stanton « La Fayette, nous voilà ! ». Stanton était l'aide de camp du général John Pershing lors de la Première Guerre mondiale, et il prononça cette phrase en 1917 devant la tombe de La Fayette au cimetière de Picpus. Cet aide de camp voulait signifier par-là que les Américains qui prêtèrent main-forte aux Alliés le faisaient comme pour renvoyer l'ascenseur, après l'aide apportée par la France auprès des troupes de Washington contre la Grande-Bretagne pendant la Guerre d'indépendance des États-Unis (1775-1783). La similitude s'arrête là, les Exocets n'existaient pas au moment de la première Guerre mondiale, et n'ont été déployés qu'à partir de 1974. Dans cet album, un Exocet (de fabrication française) est lancé depuis une felouque « arabe » (donc irakienne, en toute logique, mais peut-être aussi koweïtienne, puisqu'il s'agit d'une erreur de manipulation) et coule un navire de guerre soviétique. Le navire de guerre sur lequel devait embarquer Krampon (page 8) est l'un des destroyers lance-missiles de classe Kachine (ou Kashin) construits dans les années 1960/1970 pour la Marine soviétique. Mais c'est finalement sur le « Mikhaïl Koutouzov » ( and #1052; and #1080; and #1093; and #1072; and #1080; and #1083; and #1050; and #1091; and #1090; and #1091; and #1079; and #1086; and #1074;), un croiseur de classe Sverdlov qu'embarque Krampon (page 14, également visible page 17 et 22). Le croiseur ne dispose pas de lance-missiles mais de canons classiques (12 canons de 152mm installés sur quatre tourelles). Le véritable Mikhail Koutouzov a été en service de 1954 à 2000, puis est devenu en 2000 un navire Musée à Novorossisk. Dans cet album, il est coulé par un Exocet français probablement vendu aux Irakiens, épisode totalement imaginaire inventé par Dimitri. Le nom de Mikhaïl Koutouzov était celui d'un héros national, commandant en chef de l'armée russe pendant les guerres napoléoniennes, sous le règne du tsar Alexandre Ier. Dans l'affaire Ben Sahoui, les motivations du « warrant officer » de l'US Navy accusé d'avoir sabordé son propre navire méritent d'être analysées. Le sabotage aurait été perpétré parce que Ben Sahoui serait musulman, ou arabe (les deux explications sont avancées comme si elles étaient équivalentes). On imagine assez mal une initiative personnelle venant d'un sous-officier de l'US Navy conduisant à la destruction d'une frégate avec un tel mobile ! Un espion infiltré irakien aurait été plus approprié, mais ce n'est pas le choix scénaristique de Dimitri, qui « essentialise » à outrance. S'ajoutant aux invectives (vandale, renégat, misérable ) assez attendues de la part d'un officier américain très en colère qui vient de perdre son navire et découvre un traitre dans son équipage, les dénominations racistes pour désigner Ben Sahoui ne manquent pas, tant de la part du Soviétique (bicot, page 22), de l'Américain (rastaquouère, page 36), que de Krampon (de nouveau bicot, page 40). Ben Sahoui est perçu à l'unanimité comme « l'arabe de service », celui en qui on ne peut faire confiance. Dimitri, comme à son habitude, ne nomme pas les conflits dans lesquels sont engagés ses personnages. C'était déjà le cas avec la Guerre d'Afghanistan (1979-1989) dans le tome 4 Les Rois du Pétrole, c'est encore le cas avec la Guerre du Golfe (1990-1991) dans le présent album, guerre qui au moment de la parution de l'album ne s'appelait pas encore « première Guerre du Golfe », puisque la seconde, conduisant à l'exécution de Saddam Hussein, n'aura lieu qu'à partir de 2003. A noter que l'URSS, alors en pleine période de perestroïka et de glasnost, n'est pas intervenu dans ce conflit, contrairement à certains des états satellites. Les occupants de la felouque « arabe » qui coule le navire américain en lançant un Exocet restent de nationalité indéterminée, ils peuvent aussi bien être des Irakiens, que des Koweïtiens ou tout autre ressortissant d'un pays impliqué dans le conflit. A noter qu'au cours de cette guerre, des navires rescapés de la marine koweïtienne participèrent à la destruction de la flotte irakienne en utilisant des Exocets. L'épisode du navire soviétique coulé en rappelle un autre, survenu au moment de la Guerre Iran-Irak (1980-1988), mais dont la victime a été une frégate américaine, l'USS Stark, en patrouille dans le golfe Persique. Deux missiles Exocet, tirés depuis un Falcon 50 irakien, ont touché le navire à trente secondes d'intervalle et tué 37 membres de l'équipage. Sur le plan de l'évolution sentimentale des personnages, la série s'est simplifiée et propose maintenant un triangle amoureux traditionnel composé de Loubianka, de Krampon et de KKK. Ce dernier a désormais jeté son dévolu sur la belle Loubianka. Dimitri abandonne ainsi de façon définitive le personnage de Stanislava, la Podpolkovnik (lieutenant-colonel) qui commandait le camp des femmes 334. La Podpolkovnik Stanislava était pour KKK la femme de son rang à conquérir depuis le tome 2 de la série. Elle apparaît dans les tomes 2 (Loubianka), 3 (Les Zomes) et 7 (Cek-Çot, agent double). KKK s'intéresse désormais à Loubianka, depuis le tome 9 (Tovaritch Sourire) dans lequel il avait déjà essayé d'écarter Krampon pour parvenir à ses fins en l'envoyant vendre des ice-creams à l'autre bout de la Sibérie. Dans la plupart des albums, Krampon entonne une chanson pour se donner du courage dans les moments les plus misérables de ses aventures. Dans cet album, il chante « Le plus beau tango du monde », rendu célèbre par la version de Tino Rossi, au moment où il voit passer au-dessus de sa tête l'Exocet qui détruira le Mikhail Koutouzov. Tino Rossi succède à Julio Iglesias et Dario Moreno sur la liste des chanteurs favoris de Dimitri. Dans cet album, KKK - et sans doute aussi Dimitri - regrette les effets délétères de la pérestroïka sur l'organisation sans faille qui permet le bon fonctionnement du camp. Pour Dimitri, il est temps d'imaginer un autre décor aux aventures de son héros, la fin de l'URSS est proche, et il en est de même pour la fin du Goulag, car tous deux vont disparaître en 1991. Dimitri ressortira l'année suivante un ultime album ayant pour cadre le camp 333 en fin de vie.
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