Fédération Wallonie-Bruxelles|

ma critique porte sur l'ensemble de la série ( les 17 tomes ) Alors il me faut d'entrée préciser que je ne suis pas trop habituée à lire des mangas , ce qui m'a sûrement posé quelques problèmes , à différents niveaux... Par exemple j'ai parfois eu du mal à reconnaître/distinguer certains personnages entre eux ( certains visages se ressemblant fort, n'ayant aucun repère coloré ( le dessin est en noir et blanc ... ) , et n'étant pas habituée à ce style de dessins il m'a parfois fallu remonter des pages, bien vérifier qui était habillé comment,etc pour m'y retrouver )( eh oui c'est pas simple d'être une personne âgée... ( ah! ) Bref bref bref ... Pour le reste: Je me suis "envoyé" les 18 tomes quasi à la file du coup j'étais totalement immergée dans le truc et j'ai parfois manqué de recul : j'ai trouvé ça dense, parfois confus ( je vous avoue que je n'ai parfois pas TOUT compris )( à ma décharge : c'est parfois assez complexe de saisir toutes les explications "scientifico-mystico-politico-etc" relatives au "Disclosure-Virus/Cloïd" , ou encore les alliances/rivalités/revirements entre tel ou tel groupe, gang, parti, etc, mais bon j'ai compris les grandes lignes c'est l'essentiel )( ah! ) et certains tomes m'ont paru plutôt dispensables ( ça part parfois un peu dans tous les sens, on ne voit pas trop où l'auteur veut en venir ) ... Vers la moitié du cycle ( qui compte 18 tomes en tout ) les choses se mettent en place plus clairement sur le plan de l'histoire elle-même ( même si l'on peut regretter que ce soit au détriment de l'épaisseur/background des personnages et que l'on tombe dans de l'action +++ ) . Le style est un mélange assez curieux mais qui ma foi arrive à tenir globalement la route : le contexte et les images sont violents , quelques petites fenêtres loufoques aèrent çà et là le tout ( des moments barrés, dessinés de façon comique, où ça cause de petite culotte ou de baise ... ), et le propos traite d'écologie , de religion, d'humanité ( quelle entente possible entre les communautés , quel équilibre politique, quelles ambitions ..etc )... Et puis rien à voir directement avec la choucroute mais j'ai été assez surprise de lire ( sur le rabat des couvertures ) des notes personnelles ( sur sa vie, son travail, sa femme, la mort de sa mère , sa relation à l'alcool, etc ) de l'auteur lui-même. Je ne sais pas si ça me plait , en fait, de connaître la vie privée d'un auteur comme ça , tac tac quasi au jour le jour ou plutôt au fil des tomes qu'il publie. ça a quelque chose de troublant ( un peu intrusif ? malgré nous ... ). Bref c'est un autre débat... Bref Bref bref ... Encore un peu dans le brouillard après cette lecture mais plutôt partante pour lire et découvrir du coup d'autres mangas ( j'en ai déjà lus, certes, mais très peu; j'ai surtout vu des Animés jusqu'à présent ) ! ( la suite de la critique + extraits + photos à voir ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2010/06/16/18319862.html )
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Le post-apocalyptique de ce manga a attiré ma curiosité : une maladie épidémique qui rend la peau dure et entraine rapidement la mort... On suit deux jeunes adolescents mais aussi on revient dans le passé, sous forme de flash-backs pour comprendre la situation actuelle. Dommage qu'on passe vite à une quinzaine d'années plus tard, même si on reste dans la continuité. Déjà déstabilisée en début de lecture par le sens de lecture (sens européen, je pends l'habitude), j'ai apprécié l'histoire mais on passe à une autre époque alors qu'on commence à s'habituer aux personnages. Je pense continuer cette série si je trouve les tomes suivants mais sans me presser.
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MANGA SCIENCE-FICTION / CYBERPUNK. Hiroki Endo est clairement le successeur de Katsuhiro and #332;tomo, Masamune Shirow et Yukito Kishiro. Car il nous dépeint un monde ayant survécu à une pandémie grâce aux nouvelles technologies « bio » ou « cyber », et un choc des civilisations entre occident suprématiste et tiers-monde terroriste, donc entre un pouvoir prônant la ploutocratie et une rébellion adepte de l'anarchie... C'est très intéressant voire très pertinent, mais entre narration tacite voire laconique, mise en scène ultraviolente et arrière-fond relevant d'une métaphysique froide voire misanthrope ce n'est clairement pas un manga tout public hein !
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