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Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
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LIEGE - Bibliothèque centrale de la Province de Liège | Grâce-Hollogne | 14 BERGSON | 2 | oui | 2100700616176 |
BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires | BRUXELLES | 140 BER R | 1 | oui | 02253943940 |
VIRTON - Bibliothèque de Virton- Biblionef | VIRTON | 159*BERG*R | 1 | oui | VA25320 |
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) | LIEGE | 14 BERGSON | 1 | oui | 2100003070044 |
LOBBES - Réserve centrale (Lobbes) | LOBBES | R1 - 159.9 | 2 | oui | 65400100911200 |
ESTAIMPUIS - Centre de Lecture Publique d'Estaimpuis | ESTAIMPUIS | 13 | 1 | oui | 00069742 |
BRAINE LE COMTE - Bibliothèque communale | BRAINE- LE-COMTE | 14 | 1 | oui | 29049 |
LIEGE - Centre Multimédia Don Bosco | LIEGE | 14 BER | 1 | oui | CMDB0A000127253 |
LIEGE - Bibliothèque du Séminaire (filiale spécialisée) | LIEGE | 14 BER | 2 | oui | SEMLGLA00003052 |
LIEGE - Bibliothèque du Séminaire (filiale spécialisée) | LIEGE | 151 C 71 | 1 | oui | SEMLGCH00010390 |
WANZE - Bibliothèque publique de Wanze | WANZE | 14 BER | 1 | oui | 4520079591 |
HERVE - Bibliothèque communale de Herve | HERVE | 159.9 BER R | 2 | oui | 4650A008049 |
RIXENSART - Bibliothèque de Froidmont | RIXENSART | FAR - 72 P 102 | 1 | oui | 13300200627707 |
NAMUR (*) - Bibliothèques de Namur Capitale | NAMUR | 197 BER R | 1 | oui | 1074713 |
ANDENNE - Bibliothèque d'Andenne | ANDENNE | RESERVE H 003753 | 1 | oui | /L1-500194 |
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken | LAEKEN | 1 BER | 1 | oui | 02370554042 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Sésame | SCHAERBEEK | 14 BER | 1 | oui | 0291961030 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Thomas Owen | SCHAERBEEK | 14 BER | 1 | oui | 1488131030 |
UCCLE - Bibliothèque du Centre | UCCLE | 141 BER R | 1 | oui | 02740839529 |
MARCHE-EN-FAMENNE - Réserve Provinciale de Luxembourg | MARCHE-EN-FAMENNE | 140*BER*R | 1 | oui | 00371751 |
MARCHE-EN-FAMENNE - Réserve Provinciale de Luxembourg | MARCHE-EN-FAMENNE | 159 | 1 | oui | 9000000322065 |
BOUSSU - Bibliothèque communale de Boussu | BOUSSU | A1 BERGSOBER0719R | 1 | oui | BA016196 |
ConsacreÌs au rire ou plus preÌciseÌment au rire provoqueÌ par le comique, ces trois articles preÌcisent les proceÌdeÌs de fabrication du comique, ses variations ainsi que l'intention de la socieÌteÌ quand elle rit. PublieÌ en 1900, ce livre est augmenteÌ ici d'un texte de 1913 dans lequel le psychanalyste Sandor Ferenczi compare les theÌses de Bergson aÌ celles de Freud deÌveloppeÌes en 1905.
Tout le monde aime rire!
Chacun l'admettra, y compris le philosophe Bergson qui, toutefois, ira ensuite se demander pourquoi.
Et moi, lecteur de philosophe, je me suis demandé pourquoi Bergson s'est ainsi interrogé à propos du rire.
Alors, dans un premier temps, voyons comment s'articule la réflexion de Bergson.
Il remarque, pour amorcer sa réflexion, que seul l'homme rit.
De plus, selon lui, le rire implique une certaine « insensibilité » envers son objet puisque l'on n'ose pas rire de ce qui nous inspire de la tristesse ou de la compassion. Il en déduit alors, de manière erronée à mon avis, que le rire implique l'indifférence envers son objet. Je crois qu'il va alors trop loin, car ce qui ne nous intéresse pas ne va pas capter notre attention, par définition. Le rire implique donc un chatouillement de notre sensibilité par un objet auquel nous ne sommes évidemment pas insensible bien que ce dernier ne nous inspire ni pitié ni chagrin.
D'autre part, la thèse principale de ce livre, d'ailleurs très agréable à lire, consiste à montrer l'aspect sociétal du rire. Bergson montre de manière très convaincante que le rire est un bonheur qui veut être partagé et il sert également de moyen normatif très efficace envers l'asocial car personne n'aime faire rire de soi. Le rire incite aussi à la connaissance de soi et de l'autre, car l'ignorance de soi et d'autrui entraîne nécessairement la personne qui en est victime dans des situations où elle sera ridicule pour son entourage.
Le rire nous entraîne donc à améliorer nos rapports sociaux et notre connaissance de soi, mais Bergson, en conclusion, nous fait également remarquer qu'il peut également provoquer l'adoption de comportements sociaux cruels, parfaitement contraires à la moralité et hostile envers l'exceptionnel.
Alors, maintenant que nous avons une idée de la réflexion de Bergson sur le rire, reste à voir pourquoi il s'est posé cette question.
À mon avis, le philosophe, sans être asocial, va souvent se montrer insatisfait des principes à partir desquels son environnement social fonctionne et aura souvent une certaine propension à se donner ce genre de principes personnels que je qualifierais de « supra-sociaux ». C'est, en effet, dans la solitude que l'existence authentique se choisit librement dans son être. Ce faisant, le philosophe entrera inévitablement, de temps à autre, en conflit avec les principes normatifs de sa société et devra donc en subir les effets d'un de ses moyens coercitifs les plus efficaces : le rire. Voilà sans aucun doute une excellente raison pour le philosophe de se questionner sur le rire, car la compréhension de sa fonction sociale permet d'en relativiser l'importance et, advenant le cas, de le subir de manière bien moins cruelle...voir, d'en rire en retour...
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Cet ouvrage est paru en 1900, Bergson y analyse le fonctionnement du rire.
Selon l'auteur, le procédé comique reposerait sur trois procédés: la répétition d'une même scène, l'inversion des rôles et le quiproquo. Le rire serait également déclencher par la dimension caricaturale de certaines situations. Le rire a donc une fonction sociale, certains effets comiques ne sont pas transposables dans d'autres sociétés de par les différences de style linguistique ou les idées. Par exemple, le film "Bienvenue chez les ch'tis" a séduit bons nombres de personnes mais ce film reste parfois difficilement compréhensible, et donc humoristique à une personne étrangère à nos moeurs.
Voilà pour l'essentiel, je ne souhaite pas faire ici un exposé magistral de l'oeuvre, ce n'était pas mon but initial en lisant ce livre. Et bien qu'il soit philosophique cela reste une lecture abordable. D'autre part, l'auteur a choisi d'y insérer des exemples de certaines scènes de pièces de théâtre connues, comme "L'Avare" de Molière. Cela nous permet de mieux visualiser certains propos.
Challenge Nobel 2013/2014
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Il est important de définir le pourquoi du rire . A notre époque le rire est trés souvent mis en avant comme thérapie . Cet ouvrage propose de comprendre pourquoi le rire est si important dans la vie . L'on ne ris pas pour rien , il y a toujours une raison qui enclenche cette réaction . Pas toujours celle à laquelle on pense . Certes cet ouvrage est "relativement simple " , les amateurs de pavés qu'eux seuls on l'impression de comprendre vont prendre cette réflexion de trés haut . A tort , car cet ouvrage est remarquablement construit et d'une intelligence certaine .
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Je ne doute pas que s'il n'eut été philosophe Bergson eut été un mathématicien ou un physicien de haute volée. Si sa formation ne l'avait déjà laissé entrevoir (il obtint le premier prix du concours général de mathématiques en 1877), la composition du "Rire" en serait une claire illustration. Sa méthode de synthèse de l'élément comique par analogie, extrapolation, généralisation, théorèmes et lemmes successifs apporte une rigueur bienvenue et rend l'exposé de sa thèse très agréable à lire, et finalement plutôt convaincante. La démarche, didactique, est de type bottom-up: du particulier au général, du simple au complexe, du facilement appréhendable au conceptuel, du physique au spirituel.
Le but de Bergson est de cerner, au-delà des causes, la raison d'être des effets comiques. Il ne s'agit donc pas avant tout d'une étude descriptive, que beaucoup d'autres ont mené avant lui, mais d'une thèse originale dont il lui revient de démontrer la pertinence et de vérifier, a minima sur quelques cas d'écoles, qu'elle permet de rendre correctement compte de la réalité constatée.
On reste bien entendu dans la sphère des sciences humaines où les démonstrations laissent leur part à une dose de conviction personnelle. En outre, la sociologie n'avait pas encore, à cette époque, adopté l'outil statistique qui concourt à confirmer plus objectivement les intuitions individuelles.
S'il le sujet est autoporteur et attractif en soi, il faut considérer qu'il s'intègre de façon cohérente dans la pensée philosophique de Bergson, notamment dans ses rapports avec la théorie de l'évolution et le travail de la nature sur l'homme, créature intelligente, par le biais de la société.
Précisons par ailleurs que l'édition aux PUF sous la direction de Frédéric Worms offre un matériel documentaire complémentaire très consistant permettant à chacun d'approfondir l'oeuvre dans son contexte philosophique et bibliographique.
Le concept central du rire, développé par Bergson peut se résumer ainsi :
"Toute raideur du caractère, de l'esprit et même du corps sera donc suspecte à la société, parce qu'elle est le signe possible d'une activité qui s'isole, qui tend à s'écarter du centre commun autour duquel la société gravite, d'une excentricité enfin.
.C'est donc par un simple geste qu'elle y répondra. Le rire doit être quelque chose de ce genre, une espèce de geste social."
Bergson le décline au long de trois chapitres .
Le chapitre 1, "Du comique en général, le comique des formes et le comique des mouvements" s'intéresse au niveau physique:
"Est comique tout incident qui appelle notre attention sur le physique d'une personne alors que le moral est en cause."
Le chapitre 2, "Le comique de situation et le comique de mots", passe au niveau intellectuel, celui de l'esprit:
"Est comique tout arrangement d'actes et d'événements qui nous donne, insérées l'une dans l'autre, l'illusion de la vie et la sensation nette d'un agencement mécanique".
C'est au chapitre 3, à mon sens, le plus intéressant, mais aussi le plus spéculatif donc discutable, "Le comique de caractère" que Bergson aborde le domaine de la "haute comédie" (par opposition au vaudeville), formalise des critères rigoureux et convaincants la distinguant de la tragédie, examine les rapports de la comédie avec l'art et du comique avec le rêve:
"Où la personne d'autrui cesse de nous émouvoir, là seulement peut commencer la comédie. Et elle commence avec ce qu'on pourrait appeler le raidissement contre la vie sociale. Est comique le personnage qui suit automatiquement son chemin sans se soucier de prendre contact avec les autres. Le rire est là pour corriger sa distraction et pour le tirer de son rêve."
Finalement, un brillant exercice intellectuel qui est aussi un excellent levier pour ouvrir à la réflexion quelques portes, sur des questions très actuelles telles que : Peut-on rire de tout? Pourquoi? N'y a-t-il pas mieux à faire d'un point de vue sociétal?.....
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Soyons clair, l'idée n'est pas de critiquer le point de vue du philosophe. L'objectif est de critiquer l'ouvrage.... c'est un bouquin de philo, c'est pas le genre roman quoi ! la philo c'est pas évident. L'avantage de Bergson c'est qu'il est relativement accessible, ce qui n'est pas le cas de Kant par exemple, le livre n'est pas trop indigeste, c'est le genre d'ouvrage qui peut réconcilier avec la philo. Ce que j'ai aimé surtout dans ce bouquin c'est le fait que Bergson étaye sa théorie d'exemple clairs et il y a un chapitre "lectures" tout à fait instructif qui permet de resituer l'ouvrage dans le contexte. Un livre en appellant d'autres, il m'a permit de découvrir le théatre de Labiche.
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