Localiser une bibliothèque |
Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
---|---|---|---|---|---|
BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires | BRUXELLES | R-4 KE 830 B | 1 | oui | 02251693370 |
ROUVROY - Bibliothèque de Dampicourt | DAMPICOURT | 82-31*KES*19 5*B | 1 | oui | ROU12362 |
FLORENVILLE - Bibliothèque publique de Florenville | FLORENVILLE | 8-3 KESS | 1 | oui | FLO13742 |
LIEGE - Bibliothèque de Xhovémont-Naniot | LIEGE | 8-3 KESSEL | 1 | oui | 1020000300077 |
LOBBES - Réserve centrale (Lobbes) | LOBBES | R2 - 8-3 | 1 | oui | 65400101180161 |
BASTOGNE - Bibliothèque et ludothèque de Bastogne -Bertogne-Houffalize | BASTOGNE | 82-3*KES*B | 1 | oui | L 33703 |
WAREMME - Bibliothèque libre de Waremme | x | 8A1 KESSEB | 1 | oui | 4300W6130327 |
NIVELLES - Bibliothèque locale de Nivelles | NIVELLES | NRA10041 - 8-3 | 1 | oui | 1400010162123X |
RIXENSART - Bibliothèque de Froidmont | RIXENSART | FAR - 82-3 | 1 | oui | 13300200217592 |
ANDERLECHT - Bibliothèque de l'Espace Maurice Carême | ANDERLECHT | 8-3 KE 8522 B | 2 | oui | 02190428298 |
BERCHEM SAINTE AGATE- Bibliothèque publique | BERCHEM-SAINTE-AGATHE | KES 1905 ACCOMPAGNE DU DVD 361 | 1 | oui | 0502155 |
Adolphe Max - Bruxelles | BRUXELLES | R-4 KES B | 2 | oui | 02270164759 |
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken | LAEKEN | 84-3 KES 1905 | 3 | oui | 02370902137 |
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken | LAEKEN | G.84-3 KES 1905 | 1 | oui | 02370368929 |
Fernand Brunfaut - BRUXELLES (Laeken) | LAEKEN | 84-3 KES 1905 | 1 | oui | 02410249400 |
Bibliothèque du Mutsaard - LAEKEN | LAEKEN | 84-3 KES 1905 | 1 | oui | 02400248953 |
EVERE - Bibliothèque Romain Rolland | EVERE | 8-3 KESS 0512 B | 1 | oui | 0266067819X |
FOREST - Biblif | FOREST | 8-3 KES 1905 B | 1 | oui | 02970062055 |
UCCLE - Bibliothèque - Médiathèque Le Phare | UCCLE | R-4 KE 830 b | 1 | oui | 02641695173 |
Il n'y a pas de résumé pour cette notice.
Un livre absolument fascinant, qui a inspiré un film devenu un classique.
Consulter sur Babelio
La lecture de ce court roman me laisse mal à l'aise ; non pas vis-à-vis de la prostitution, à l'égard de laquelle je ne porte aucun jugement, et, au risque de choquer certains, que je trouve socialement utile et quelque part libératoire, pour peu, bien entendu qu'elle soit librement consentie. Ce qui n'est pas toujours évident.
Ce qui me "dérange "c'est Séverine, bourgeoise frigide et oisive le matin et le soir, qui va s'encanailler l'après-midi, et qui fini par trouver son "bonheur «dans la violence, la rudesse , et la clandestinité d'un bordel, certes bien tenu d'une certaine Madame Anaïs, mais un bordel tout de même.
Je me demande ce qui la pousse à faire cela. Elle n'st pas dans le besoin financier, son mari est chirurgien, elle est parfaitement intégrée à cette vie bourgeoise Parisienne, et en profite largement. Certes sa petite enfance est marquée par ce que j'ai perçu comme un épisode d'attouchements appuyés. le prologue, à ce sujet donne large part à l'interprétation. Est la honte de cet épisode, une blessure secrète jamais mise en mots ?
Est son fantasme, tout simplement ?
Je la vois comme une femme enfant, un peu trop gâtée, qui a un mari un peu trop gentil. Il n'aurait pas fait de mal à Séverine de se faire secouer de temps en temps.
Le rythme du livre est assez tranquille, pour s'accélérer à parti du chapitre 8, car à force de jouer les cachotières, il arrive ce qu'il doit arriver : se faire voir au mauvais endroit, par la mauvaise personne. Sauf que la mauvaise personne ne s'avère pas si mauvaise que cela, et que ce n'est pas forcément les "méchants "qui paient les pots cassés
..
Cette lecture, pas désagréable en soi, ne restera pas un souvenir impérissable. le film qui en a été tiré, non plus, je ne l'ai pas terminé ; je trouve même qu'il n'a pas très bien vieilli.
Consulter sur Babelio
and #9829; L'élégance et la justesse du style de Kessel suffiraient à elles seules. Quel plaisir de lire un roman « bien écrit »! Les phrases s'enchaînent aisément, les mots sont percutants et, sans s'en rendre compte, le lecteur est happé dans la spirale infernale de Séverine. Le prologue livre une situation terrible, prémisse d'une souffrance à long terme et que Séverine aura du mal à assumer (parce que derrière la souffrance se cache un plaisir malsain?).
and #9829; Les personnages principaux de cette histoire éveillent la sympathie du lecteur, que ce soit le mari désenchanté ou l'amant éconduit. Quant à Séverine, ou Belle de Jour, son destin pathétique ne peut que toucher le coeur humain. Séverine, Belle de Jour, deux identités mais une seule et même personne. Une femme qui se découvre et, dans son apprentissage d'elle-même, se fait violence, horreur.
and #9829; L'anti-héroïne de ce roman porte sur ses frêles épaules l'essence de ce roman, à savoir la part d'ombre qui repose en chacun de nous, les noirs désirs acculés au fond de nos âmes.
Consulter sur Babelio
Pierre et Séverine Sérizy forment un jeune couple à qui tout semble sourire. Pierre est un médecin réputé, il est aussi beau que Séverine est resplendissante. Par-dessus tout, les mariés s'aiment à la folie et vivent dans l'adoration l'un de l'autre. « Quoi qu'il advînt, jamais Pierre ne souffrirait par elle. Quelle merveilleuse chaleur elle se sentait pour cet homme à la respiration d'enfant. Puisqu'entre ces mains reposaient toute sa peine et toute sa joie, elle saurait faire pour lui de chaque journée une journée heureuse. Et cela jusqu'à la fin de leur vie jumelée. » (p. 35) Mais derrière les portes closes de la chambre conjugale, la froideur amoureuse de Séverine fait peser un nuage triste sur le couple, nuage qui se gonfle peu à peu de l'amertume et des remords de l'épouse frigide.
C'est alors que Séverine décide de chercher ailleurs le plaisir qu'elle ne trouve pas avec son mari. Elle entre dans une maison de rendez-vous et offre son corps à des hommes de passage. « Le sentiment qu'elle eut de devenir une machine impure la fit frémir encore d'humiliation perverse. » (p. 91) Étrangement, elle trouve enfin le plaisir, loin de Pierre et de son foyer parfait, en devenant Belle de Jour, femme sensuelle et généreuse. « Elle n'était pas venue chercher rue de Virène de la tendresse, de la confiance, de la douceur (de cela Pierre la comblait), mais ce qu'il ne pouvait pas lui donner : cette joie bestiale, admirable. » (p. 99) Malheureusement, la félicité des sens ne dure pas et la double vie de Séverine va causer la ruine de son couple.
Ce roman décrit avec finesse la scission entre coeur et corps, entre sentiment et plaisir. Malgré l'immense amour, voire la ferveur d'amour, que Séverine éprouve pour son époux, elle ne sait pas passer au-dessus d'une barrière physique inexplicable. Son corps ne vibre qu'auprès du vulgaire et s'exalte dans le commun. La pureté de l'affection qui unit le couple est précisément trop grande pour laisser place à l'immédiateté du plaisir. « Séverine eût voulu se faire la servante de Pierre, pourtant elle ne put se résoudre à l'accueillir dans son lit quand, ému par tant de chaleur, il montra le désir qu'il avait d'elle. » (p. 89 and 90)
Pierre est entièrement tourné vers son épouse, obéissant à tous ses désirs, et elle le lui rend bien. Chacun veille sur l'autre, jusqu'à la dévotion. « Quand tu es malheureux, je vois bien que tu es toute ma vie. » (p. 31) Mais Séverine ne peut cesser de se chercher, convaincue qu'elle est de ne pas être accomplie, ni épanouie. Hélas, même la révélation de sa complétude ne suffit pas à l'apaiser puisque cela nourrit une nouvelle culpabilité. D'épouse incomplète, elle devient épouse infidèle et souillée. Et Séverine vit dans la terreur que sa vie secrète, sous toutes ses formes, soit découverte.
Joseph Kessel, dès le début du roman, écrit l'histoire d'un couple qui court à l'abîme parce que le coeur entrave le corps et parce que le corps a honte de n'être pas aussi sublime que le coeur. La dichotomie est presque monstrueuse, mais Séverine ne l'est pas. J'ai éprouvé une grande compassion et beaucoup de tendresse pour cette femme tellement éprise de son époux qu'elle ne veut lui offrir que son âme, et pas son corps qui est contingent et faillible.
On a dit de ce roman qu'il était sulfureux et il l'était probablement lors de sa sortie. Les esprits bien pensants aiment se gausser et médire des histoires bancales des autres. Mais Séverine et Pierre partagent un amour si sublime qu'il est transcendé par les erreurs de l'épouse, comme la plus belle des fleurs qui s'épanouit sur le fumier. Jamais Séverine n'aime autant son mari que lorsqu'elle commet ce qui peut l'en éloigner pour toujours. Alors, qu'ils médisent ceux qui vivent dans un confort médiocre. Séverine, le temps d'un instant qui reste immortel, a été plus sublime que les plus vertueux.
Consulter sur Babelio
Il n'y a pas de citation pour cette notice.
Il n'y a pas de suggestion de lecture pour cette notice.
Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Babelio.
Il n'y a pas de vidéo pour cette notice sur Libfly.
Il n'y a pas d'audio pour cette notice.
Il n'y a pas de mots clés pour cette notice.
Information non disponible.
Un court roman qui se dévore. Il s'agit de l'histoire d'une bourgeoise tourmentée entre l'amour qu'elle porte à son mari et les pulsions sensuelles qu'elle n'arrive pas à réprimer et qu'elle laisse s'exprimer dans une maison de rendez-vous... A voir: le film de Luis Buñuel avec Catherine Deneuve.
Consulter sur Babelio