Fédération Wallonie-Bruxelles|

Lu à la fin des années soixante alors que j'étais un misérable fag d'un bahut de province. J'ai beaucoup ri et beaucoup appris. J'ai pris aussi le goût des citations latines, des proverbes abscons et des auteurs de la perfide Albion. J'ai découvert que Browning n'était pas qu'un bon inventeur d'automatique et que l'anglais pouvait juger pire que le meurtre le tir au fusil contre le renard. J'ai observé que la guérilla devait emprunter ses armes à l'ennemi pour les retourner contre lui. J'ai regretté que les institutions aient dressé des générations à justifier l'injustifiable. Mais Stalky reste et restera mon Kipling préféré et un chef-d'oeuvre mésestimé. Aujourd'hui la mode est a déboulonner les statues, mais faut-il mettre à l'index un livre parce son auteur a chanté la gloire du colonialisme et envoyé son fils bigleux à l'abattoir ?
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M. Kipling j'adore votre texte " tu seras un homme.mon fils" si grave et émouvant... autant je n'ai absolument rien compris à ce roman... j'adore la littérature anglaise, j'affectionne les romans jeunesse mais désolé ça part tellement en sucette niveau vocabulaire, dialogue... je n'avais pas la "réf" et je suis restée les bras ballants devant les frasques de Salky et ses potes, dommage ça aurait pu me plaire mais le style est trop perché. so so sorry
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Un côté exotique dans ce livre :celui de ces écoles privées anglaises avec leurs coutumes (uniformes,maisons rivales, châtiments corporels) , récemment remises au goût du jour par Harry Potter et le côté militariste propre à Kipling et à l'époque (l'empire colonial, les guerres afghanes , la révolte des cipayes…) . Mais aussi des souvenirs pour ceux qui , comme moi, ont connu l'internat dans une école « à tradition » : bizutage, surnoms, rivalités entre promotions, guérilla contre l'administration et les profs … Pas désagréable à lire malgré des références culturelles obscures et un langage parfois ésotérique.
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