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Plus qu'un roman, c'est un récit de voyage et un recueil de légendes avec une galerie de portraits intéressants. Si j'ai apprécié le style de l'auteur, je n'ai pas réellement accroché à cette histoire qui manque peut-être de profondeur, l'intrigue reste superficielle et l'évocation des merveilles birmanes n'aura pas suffit. A lire pour le dépaysement…
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Dommage que ce roman soit pantouflard ! Je fais ici une petite présentation, mais si vous désirez lire la critique complète, il convient de suivre l'adresse de mon blog. Le livre démarre sur les chapeaux de roues ; en à peine quinze pages se décide un voyage, vives promesses aventureuses, dans la vallée de Mogok, la citadelle des rubis les plus rares et les plus beaux que l'humanité peut faire sortir de la terre, citadelle perdue au coeur de la jungle birmane. Jean, l'un des grands négociateurs de rubis du monde occidental, est le moteur passionnel du voyage. Il convainc son ami, le narrateur, de partir de nouveau à l'aventure, alors que celui-ci aspire à un peu de repos. Entre voyage d'affaire (achat de rubis) et voyage mystique (ils sont sur la piste du plus beau rubis que l'on puisse trouver), le livre oscille de l'un à l'autre tout en se regroupant autour d'un magnifique coeur descriptif des régions traversées et de ses habitants. Julius, le bras droit de Jean, est le compagnon indispensable du voyage puisqu'il connaît très bien la Birmanie et Mogok pour y avoir longtemps baroudé et habité.
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