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souvenir de lecture.... Les dieux ont soif est un roman d'Anatole France paru en 1912. Histoire de l'ascension infernale d'Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont Neuf, les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. Idéaliste, le long et aveugle défilé des procès expéditifs quotidiens l'entraîneront dans une folie qui le coupera de ses plus proches et précipitera sa propre chute lors de celle de son mentor Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor. Son amour avec la jeune vendeuse d'aquarelle Élodie Blaise accentuera ce contraste terrible entre ce boucher en devenir et cet homme qui se montre être « comme tout le monde » dans sa vie quotidienne. Justifiant cette danse de la guillotine par le combat contre le complot visant à réduire à néant les acquis de la Révolution, au milieu de la tourmente révolutionnaire qui traverse Paris, assoiffé insatiable de justice, sa voix servira également à assouvir sa propre vengeance et sa propre haine de ceux qui ne pensent pas comme lui. Il finira par le même instrument de justice qui aura servi jusqu'alors à assouvir sa soif de sang et de terreur. Le personnage de Maurice Brotteaux est très intéressant. Sans être réactionnaire, cet ancien noble se rend bien compte des problèmes que traverse la Révolution en cette période et trouve ces accusations injustifiées. On peut penser que ce personnage incarne le point de vue de l'auteur. source : wikipédia
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Ce roman, narration de la Terreur depuis sa naissance jusqu'à son effacement par la réaction thermidorienne, est un des plus beaux romans sur la Révolution française. Evariste GAMELIN, jeune peintre devenu membre du Tribunal révolutionnaire, résistera-t-il à l'exercice du pouvoir, grâce à l'amour de la ravissante Elodie ? Un grand écrivain fait revivre à Paris à la fin du XVIII ème siècle, les promenades amoureuses au printemps place Dauphine, le désir, la violence et la terreur.
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Un ouvrage vers lequel je ne me serais probablement pas tournée sans y être "obligée", mais j'ai beaucoup apprécié le style Anatole France, et cette impression de "vivre" un moment fondateur de l'histoire de France, mais aussi et surtout fondateur de ce que nous sommes (en tous cas de ce que je suis c'est certain). Merci M. Moulin.
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