Notice complète
NAMUR - Bibliothèque provinciale de Namur |
NAMUR |
8-3 VER |
1 |
oui |
8300000072494 |
BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires |
BRUXELLES |
R-4 VE 452 S |
1 |
oui |
02250180111 |
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) |
LIEGE |
840 VERCORS |
1 |
oui |
2100002363591 |
GEER (WAREMME) - Bibliothèque de Geer |
WAREMME |
8A1 VERCOS |
1 |
oui |
4300G1086296 |
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken |
LAEKEN |
84-3 VER 0315 |
2 |
oui |
02370433151 |
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Sylva raconte la transformation fantastique d'une renarde en femme, sous les yeux du narrateur. Un jour de chasse, en fin d'après-midi, Albert Richwick prend l'air dans son jardin lorsque les hallalis se rapprochent : il voit bien le renard filer droit sur lui et, pour l'éviter à la dernière minute, sauter dans la haie. Les chiens accourent, reniflent, perdent la piste, n'y comprennent rien. Le narrateur ne moufte pas et attend que les chasseurs s'en aillent. Il s'approche alors de l'endroit où le renard a traversé la haie et découvre une jeune femme, nue, vilainement griffée et surtout épuisée. Il décide de la recueillir chez lui. Elle est belle, mais, bien qu'ayant un corps de femme, elle reste une renarde : sauvage, incapable de parler, de penser à la manière humaine. Le temps passe et le narrateur refuse de la laisser partir, subjugué, puis il ne peut plus la laisser partir : que diraient les voisins de cette femme mystérieuse, chez ce célibataire notoire ? Il faut donc la cacher, lui créer une identité : ce sera Sylva. [masquer] Il faut lui apprendre à devenir humaine, à dormir dans un lit, à supporter les vêtements, à contrôler ses pulsions. Evidemment, cela prend du temps et le protagoniste, aidé d'une nurse, progresse à petits pas, rencontre des désillusions, s'inquiète. D'autant que Sylva est avide de liberté : elle fuit une fois et souffre de découvrir que la forêt n'est plus son univers, puis elle disparait quelques jours et on la retrouve dans la cabane d'un bûcheron simplet, libre de son corps. Albert s'attache et même davantage, d'autant que son vieil ami lui conseille de l'épouser, seul moyen de donner une existence légale à la jeune femme. Pourtant il hésite : certes elle lui plait, mais sa moralité l'empêche d'abuser d'elle ou de toucher à ce petit animal et puis, il y a Dorothy, l'amie d'enfance devenue veuve, toujours complice et jolie, mais qu'il ne parviendra pas à sauver de l'héroïne. Si son coeur balançait entre les deux femmes, l'autodestruction de l'une et la vitalité de l'autre ont rapidement raison de ses hésitations. D'autant que Sylva est devenue parfaitement humaine : du jour où elle a compris que chaque objet pouvait être isolé, existait par lui-même, elle est parvenue à théoriser, conceptualiser son univers. Le langage a suivi rapidement. Si elle semble encore très simple, elle est sans nul doute humaine. Mais Albert ne veut pas l'épouser de force, il veut s'en faire aimer. Quand la nurse découvre que Sylva est enceinte, le mariage s'impose, bien que le narrateur ne sache pas qui est le père de l'enfant : lui (qui a succombé une fois à la beauté de Sylva) ou le bucheron simplet ? qu'importe, il faut faire vite. Le temps semble les rattraper en même temps que la sauvagerie : Sylva est prise de contractions quelques mois plus tard, trop tôt, lors d'une dernière fuite à l'auberge du village. Dans une ultime pirouette, l'auteur, qui avait pris soin de nous montrer l'humanisation de Sylva, atteste de son animalité (définitive ?) car, à la vue de l'enfant, « on n'en pouvait douter : c'était un renard ». [/masquer] Tout en descriptions, ce roman peint à traits légers les relations entre les personnages et la transformation fascinante de Sylva. Sa détresse, son incompréhension éveille la sympathie d'un lecteur qui assiste à l'apparition de l'humanité.
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