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Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
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NAMUR - Bibliothèque provinciale de Namur | NAMUR | 8-3 J | 1 | oui | 8106000399273 |
BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires | BRUXELLES | R-4 DA 782 P | 1 | oui | 02251797282 |
MARBEHAN - Bibliothèque publique de Marbehan | MARBEHAN | 8-3*DAU*P | 1 | oui | MARB2996 |
VIRTON - Bibliothèque de Virton- Biblionef | VIRTON | 8-3 DAU 212 P | 1 | oui | VJ3635 |
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) | LIEGE | 840 DAUDET | 3 | oui | 210070075858X |
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) | LIEGE | 8403 | 1 | oui | 2100000238301 |
GENAPPE - Bibliothèque publique de Genappe | GENAPPE | MAGA-00331 - 8-3 | 1 | oui | 690855 |
LOBBES - Réserve centrale (Lobbes) | LOBBES | R3 - 8-3 | 1 | oui | 65400102030503 |
RIXENSART - Bibliothèque communale de Genval | RIXENSART (GENVAL) | CAR 3517 - 8-3 | 1 | oui | 13320100027988 |
VIELSALM - Bibliothèque et ludothèque de Vielsalm- Racinothèque | VIELSALM | 8-3*DAU*P | 1 | oui | VLS77399 |
WANZE - Bibliothèque publique de Wanze | WANZE | 8A DAU | 1 | oui | 4520004298 |
CHERATTE - Bibliothèque communale Jean Donnay | CHERATTE | 82-3 DAU | 1 | oui | 4600200006113 |
ANDERLECHT - Bibliothèque de l'Espace Maurice Carême | ANDERLECHT | 8-3 DA 7569 P | 1 | oui | 02190163879 |
ANDERLECHT - Bibliothèque de l'Espace Maurice Carême | ANDERLECHT | 8-3 DAUD P | 1 | oui | 02190159341 |
Adolphe Max - Bruxelles | BRUXELLES | R-4 DAU P | 2 | oui | 02270299329 |
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken | LAEKEN | 84-3 DAU 0405 | 1 | oui | 02370712029 |
BRUXELLES - Bibliothèque Bruegel | BRUXELLES | G.84-3 DAU 0405 | 27 | non | 02390117985 |
BRUXELLES - Bibliothèque du Club de jeunesse des Tanneurs | BRUXELLES | 8-3 DA 7533 P | 1 | oui | 20230016531 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Mille et une pages | SCHAERBEEK | 84-3 DAU | 1 | oui | 2232051030 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Thomas Owen | SCHAERBEEK | 84-3 DAU | 1 | oui | 2052741030 |
UCCLE - Bibliothèque - Médiathèque Le Phare | UCCLE | R-4 DA 782 p | 1 | oui | 02641401513 |
UCCLE - Bibliothèque Homborch | UCCLE | R DA 890 P | 1 | oui | 20180169708 |
BEAURAING - Bibliothèque de Beauraing | BEAURAING | 8-3 DAU P | 1 | oui | 8204000014577 |
LAEKEN - Centre de littérature pour la jeunesse | Bruxelles | DAU 1922 | 1 | oui | 20190359848 |
LAEKEN - Centre de littérature pour la jeunesse | Bruxelles | DAU 1982 | 1 | oui | 20190696550 |
VIVEGNIS - Bibliothèque communale de Vivegnis | OUPEYE | 82-3 DAU | 1 | oui | 4680500006580 |
MARCHE-EN-FAMENNE - Réserve Provinciale de Luxembourg | MARCHE-EN-FAMENNE | 8-3*DAU*P | 2 | oui | 9000000223245 |
BERTRIX- Bibliothèque publique de Bertrix | BERTRIX | 8-3 DAU P | 1 | oui | BER52544 |
Depuis que son père s'est ruiné, Daniel voit la vie en noir. Un appartement triste et gris, un maître qui le surnomme avec mépris le Petit Chose... Tout va de mal en pis, jusqu'au jour où il devient maître d'études dans un collège de province...
L'histoire nous plonge dans la vie de la famille Eyssette qui habite une petite ville de province et qui se débouille tant bien que mal dans la vie ; le père étant un riche industriel arrive en effet à subvenir aux besoins de sa famille. Avec lui vivent son épouse, ses fils Daniel et Jacques et bien qu'ayant un troisième fils, celui-ci ne vit plus à ses dépens puisqu'il gagne sa vie en étant rentré dans l'ordre ecclésiastique. Cependant, tout bascule le jour ou l'industrie paternelle fait faillite et que toute la petite famille est obligée de déménager à Lyon afin de pouvoir poursuivre son activité. Petit à petit, pour rembourser les dettes familiales, Daniel va être obligée d'entrer dans un collège en tant que surveillant d'études. Il sera dès lors surnommé "le petit chose" en raison de sa petite taille. Mais les dettes continuant à s'accumuler, la famille continuera à se disloquer, la mère étant obliger de retourner vivre chez son frère, la père poursuivant son voyage plus au nord en enfin le petit Jacques s'embarquant pour Paris. Ce petit Jacques, si frêle durant son enfance et n'arrêtant jamais de pleurer, sera en fait celui qui s'en sortira le mieux dans la vie, venant sans cesse au secours de son frère Daniel et le sortant de toutes les galères dans lequel celui-ci s'est laissé embarqué, le prenant ainsi sous son aile et jouant pour lui le rôle d'une véritable mère.
Roman écrit tantôt à la première et à la troisième personne du singulier, celui-ci est extrêmement poignant et le lecteur se trouve complètement désappointé devant la dispersion de cette famille, jadis si unie, et devant la misère et les tragédies que les personnages ont du endurer. Roman dur et drôle à la fois, cela ne l'empêche pas d'être très émouvant !
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Cette réputation lacrymogène que Paul Guth conforte dans sa préface (Pleurons avec le Petit Chose) est incompréhensible. Le Petit Chose est une roman plein d'humour ; certes le narrateur s'apitoie bien souvent sur lui même mais il y met quand même une bonne dose d'auto-ironie. On y pleure beaucoup certes, surtout la mère Jacques ; mais ces sanglots à répétition sont une manière de ponctuation comique dans le récit.
D'où vient cette obstination à remiser ce roman vers un lectorat jeune ; le marché des lecteurs adultes mépriserait-il les récits qui mettent en scène l'enfance ? Question de style ou de manière sans doute. Mais n'y aurait-il pas une sorte d'inconscient éditorial qui cacherait mal son mépris pour l'enfance, ou une transpiration de mauvaise conscience sous les aisselles adultes qui se penchent sur le sort des enfants ; et ceux qui croient vieillir ne prisent-ils pas bien souvent les récits de l'enfance pour s'y 'empêtrer dans une nostalgie bébête, une mythologie complaisante oscillant entre la figure du chérubin et celle du bon petit diable, entre l'innocent et le pervers polymorphe: il faudrait serrer cela de prêt pour en saisir les enjeux.
Présence de Robinson Crusoe ; le narrateur fait un parallèle entre sa vie et le sort de Robinson; ce parallèle - clairement établit dans les chapitres de l'enfance en Provence se maintient quoique plus faiblement durablement dans la suite du roman.
Personnage de femme noire (Coucou-Blanc)
p. 240 un kakatoès des îles Marquises! Chez Irma Borel. (Borel = bourreau en occitan)
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Tendre, drôle et cruel à la fois, Alphonse Daudet nous donne envie de vivre à l'époque du petit chose , où les bonnes âmes côtoyaient la méchanceté et la cruauté des gens malintentionnés. Malgré sa légèreté et son oisiveté on ne peut pas s'empêcher de s'attacher à ce petit chose et à sa famille qui malgré le chagrin et les coups durs à su relever la tête, pour la reconstruction de la famille!
Un roman rafraichissant et qui a su rester étonnamment moderne.
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Alphonse Daudet, écrivain et journaliste est né à Nîmes en 1840 et décédé à Paris en 1897. On lui doit entre autres, Les lettres de mon moulin ou bien encoreTartarin de Tarascon. Bien qu'il soit rattaché à l'école naturaliste son oeuvre mêle la fantaisie à la peinture réaliste de la vie quotidienne. Le petit Chose écrit en 1868 est le premier roman d'Alphonse Daudet, il est aussi sous certains aspects, autobiographique.
Le livre est composé de deux parties, la première nous présente Daniel Eyssette vivant avec ses parents, le père est un industriel, ses deux frères et leur cuisinière, la vieille Annou, dans une ville du Languedoc. Escroqué par un client, l'entreprise familiale s'effondre et oblige les Eyssette à déménager, ils partent s'installer à Lyon dans un petit appartement minable et infesté de cafards. Dès lors leur situation financière ira de mal en pis et la famille se disloquera, la cuisinière malade repart vers le Midi, le père se fait voyageur de commerce, la fratrie se sépare, Jacques part à Paris chercher du travail et Daniel doit quitter le collège « A Lyon, les fils de riches ne portent pas de blouse ; il n'y a que les enfants de la rue, les gones comme on dit. Le professeur fit la grimace et tout de suite me prit en aversion. Jamais il ne m'appela par mon nom ; il disait toujours : « Hé ! vous là-bas, le petit Chose ! »
Daniel retourne dans sa région natale et trouve une place de pion dans un collège. Petit et timide, il a beaucoup de mal à s'imposer, n'y parvenant jamais et passant pour un personnage falot. Accusé à tort d'un fait dont il est innocent et trahi par un collègue, puis condamné par ses supérieurs pour avoir battu un élève insolent mais fils de marquis, il est à deux doigts du suicide, sauvé in extremis par un prêtre bougon mais au coeur généreux, professeur dans l'établissement.
Dans la seconde partie, Daniel rejoint son frère Jacques à Paris et lui confie ses débuts difficiles dans la vie littéraire, les poèmes qu'il s'essaie à écrire. Jacques, son aîné, le prend sous son aile, jouant le rôle de mère pour Daniel qui désormais l'appellera « ma mère Jacques ». Le petit Chose est un rêveur qui voudrait être écrivain, faible et peu préparé à affronter la vie « Mon petit Daniel, tu n'es encore qu'un enfant, et même j'ai bien peur que tu sois un enfant toute ta vie », tout le contraire de son frère Jacques, un bosseur qui s'échine à gagner quelques sous dont il envoie une bonne part à sa mère et dont le rêve est plus terre à terre que celui de Daniel, il veut par l'argent de son labeur reconstituer le noyau familial disloqué. Jacques se charge du petit, qu'il se consacre à l'écriture l'esprit tranquille, lui s'occupe du reste, le ménage, les courses, l'argent et le budget.
Son premier livre est édité à compte d'auteur et son frère l'introduit chez les Pierrotte, des commerçants qu'il fréquente, aussitôt la fille de la maison en tombe amoureuse, réduisant à zéro les espoirs de Jacques qui beau joueur laisse la place à Daniel. Il faut croire que Daniel est maudit car rien jamais ne lui réussit, alors qu'on pense que le sacrifice de l'un va sauver l'autre, Jacques parti à Nice pour son travail, Daniel tombe entre les griffes d'une « actrice » qui habite le même immeuble que lui. Abandonnant « les yeux noirs » de la fille des Pierrotte, Daniel devient l'esclave consentant de l'actrice qui l'entraîne dans la débauche et les dettes, nous sommes en plein mélo comme on les aimait au XIX siècle avec le jeune homme innocent qui renie tout et tous pour une femme facile qui le mène par le bout du nez droit vers l'abîme. Finalement Jacques revient en urgence à Paris, délivre son frère de cette passion mortelle, le rabiboche avec les Pierrotte qui lui pardonnent et lui lèguent commerce et fille, tandis que Jacques s'éteint victime d'une phtisie.
J'ai bien aimé la première partie du roman, la vie de province ou au collège, le voyage jusqu'à Lyon qui prend trois jours etc. Par contre la vie Parisienne transforme le récit en un mélodrame qui aujourd'hui paraît cousu de fil blanc et si le petit Chose nous était sympathique jusqu'alors, car victime, il devient par sa faiblesse un bourreau pour celle qu'il aime et indirectement responsable de la mort de son frère qui s'est tant dévoué pour lui. Cruel comme peuvent l'être innocemment les enfants. Le livre se clôt sur une note optimiste puisque que Daniel trouve femme et situation stable, mais - certainement - au prix de la fin de son rêve de devenir écrivain. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
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Daniel est un garçon très intrépide et restera un enfant toute sa vie. Tout d'abord il est maître d'étude dans un collège de Province, puis il part en faisant une grave erreur; se dénoncer à la place d'une personne qui le trahis, Daniel est en colère contre lui, mais ne peut rien faire. Il décide donc de partir à Paris rejoindre son frère dans son appartement, qui fait seulement une pièce. Son frère l'accueil et s'occupe de lui comme une mère, il lui fait connaître la famille Pierrotte avec une fille de son âge, ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais son frère, Jacques part avec son employeur en Italie et laisse son frère seul dans Paris et la catastrophe arrive... Avec la dame du premier une histoire d'amour, de fourberies et de mensonges lui fait commencer une vie de comédien dans les banlieues de Paris avec elle en oubliant son frère. Malheureusement son frère meurt peu après sa revenue d'Italie et il a perdu son travaille, car son employeur est resté en Italie. Mais à la fin il reprend le commerce de porcelaine et cristaux de la famille Pierrotte avec Camille, la fille de la famille Pierrotte. Un classique à lire. Les mésaventures de petit chose dégagent beaucoup d'émotions et de tendresse. On s'attache rapidement au petit Eyssette, mais j'avoue le détester à certains passage quand il fait souffrir ses amis et ses proches. Par exemple quand Jacques perd son boulot pour son frère, là c'est sur qu'on voit bien que "petit chose" n'est pas un garçon dégourdi.
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