Fédération Wallonie-Bruxelles|

Deuxième tome des aventures de Gaston rééditées à l'occasion des 40 ans. A l'origine, les premiers albums de Gaston étaient en format A5 horizontal, vu que les gags se déroulaient en 6 cases (et pas sur une planche A4 complète). On a un Gaston qui prend corps. On a ses centres d'intérêt qui apparaissent rapidement. Gaston (nous sommes à la fin des années 50) est écologiste. Le premier gag concerne les abeilles qu'il se met en tête d'élever dans son bureau (évidemment, car Gaston semble vite n'avoir aucune vie en dehors du bureau). Ensuite, le lecteur découvre que, contrairement à l'image qui ressortait du premier tome, Gaston est bien intentionné, altruiste... Il pense aux autres, même si cela tourne souvent de travers. Comme quand il achète une glace vanille-framboise à Fantasio pour se faire pardonner... mais celui-ci ne la découvre que plusieurs heures plus tard, fondue sur son bureau... Tout l'album est centré sur la dualité, l'opposition entre Fantasio et Gaston. Un jeu se développe. On sent Fantasio partagé entre un brin de paternalisme et la colère. Comme quand Gaston met de l'encre pour faire des bulles de savon noires. Mais quand Gaston tombe, le premier à se précipiter, c'est Fantasio qui saisit le combiné pour appeler un médecin. Gaston, c'est aussi le bon sens incarné. Comme quand il taille les crayons de Fantasio et "taille" le stylo de Fantasio, puis lui fait remarquer que Fantasio n'a pas d'ordre vu qu'il met son stylo avec ses crayons... Quelle belle logique. Idem quand Fantasio s'assied sur sa chaise de bureau sur laquelle Gaston a déposé les punaises qu'il avait fait tomber par terre... "Le temps d'aller chercher une boîte à côté, et tu as déjà commis une maladresse", s'exclame Gaston... Imparable. L'album est très bien et montre une belle marge de progression par rapport au premier. Il se termine par des publicités (inédites en format album), dessinées par Jidéhem, pour Orange Piedbeuf, une boisson pétillante à l'orange. Là on découvre Fantasio et Gaston très complices, proches.
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Les dessins sont toujours aussi beaux et très réalistes. On a quasiment pas besoin de lire pour comprendre la chute. Gaston est vraiment l'inventeur fou. De Mesmaeker ne signe toujours pas les contrats et il lui arrive toujours autant de catastrophes. À découvrir ou re-découvrir
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Quand Gaston fait du sport, il se met au jokari ! Enfin il me semble que ça s'appelle comme ça, et je suis presque sûre que ça n'existe plus ! Vous en avez déjà fait ? C'est drôle de lire une bd d'humour et de se replonger, en une case, dans des souvenirs d'enfance ... En parlant de souvenirs, c'est drôle de relire certains gags lus il y a longtemps et dont je me souviens très bien, comme celui des chaussures achetées pas chères : forcément, c'est deux pieds gauches ! and #128514; Allez, retour aux espadrilles... Sur une page on voit un gag tout simple : Gaston dans son tacot freine trop tard au feu rouge et fonce dans un camion de police. En dessous, une légende dit "Peyo m'a dit un jour que ce gag était une RÉMINISCENCE d'une page de Sempé", puis demande aux 'ecteurs d'envoyer le titre de l'ouvrage introuvé. Ce mot m'a fait penser qu'aujourd'hui on aurait peut-être plutôt accusé de plagiat ...
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