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Romy Schneider a incarné la jeunesse dorée d'après-guerre. Le rôle de Sissi lui a collé à la peau tout au long de sa vie. Ce fut une jeune femme brillante, adulée, mais qui a pourtant traversé des périodes sombres. Pendant une nuit entière de 1976, l'actrice va se livrer, sans faux-semblants. De ces confidences, on comprendra que la célébrité a été brisée bien plus profondément qu'on n'aurait pu le penser. Qu'elle avait une vie privée chaotique, une relation avec sa mère compliquée, et un rapport avec l'homme complexe. De quoi dresser un tableau complet de cette icône du cinéma…. Romy Schneider est décédée 3 jours avant ma naissance. Je me suis toujours dit que je l'avais manquée de peu… Petite fille, les films de Sissi me faisaient rêver, littéralement. Je l'enviais ! En lisant ces pages, je me suis rendue que ce que je prenais pour un joli rêve n'était en réalité qu'un beau vernis jeté sur une actrice qui se sentait emprisonnée dans ce rôle. J'avoue n'avoir jamais vu d'autres films de Romy Schneider que la trilogie de Sissi et Les jeunes années d'une reine. Il me faudrait d'ailleurs pouvoir compléter ma connaissance cinématographique. De loin, je ne connaissais de cette magnifique actrice que son glamour, son joli sourire et ses films, donc, les plus connus. Ce livre m'a permi de voir ce qu'il en était sous la surface, sous les jolis costumes, la mélancolie de Romy Schneider. Ses peurs, et sa détresse aussi. Bien loin d'être une femme sûre d'elle, comme on aurait pu le croire, elle s'est révélée, cette nuit-là, fragile et blessée. J'ai été bousculée par la furie des médias à traquer ses moindres gestes (comme lors de l'un de ses mariages), l'empêchant de vivre comme tout le monde. Cette sensation d'étouffer que décrit la jeune femme dans ses interviews est clairement apparent dans l'entretien dont on parle dans ce livre. Au final, je suis vraiment heureuse d'avoir pu découvrir la véritable Romy Schneider, sans les paillettes et les crinolines. Cet interview est très touchant, et les recherches de l'auteur m'ont permis de voir sa vie défiler comme si elle était encore là.
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Alice Schwartzer, qui a interviewé l'actrice Romy Schneider toute une nuit de décembre 1976, nous propose une biographie des plus touchantes de cette grande dame du cinéma français trop tôt disparue. De sa petite enfance en Allemagne, de la petite gamine autrichienne à la comédienne émouvante de son ultime film "La Passante du Sans Souci", nous passons de Sissi au drame... Sa mère, comédienne admirée par Hitler, son père qu'elle a peu connu et son beau-père qui avait des pulsions malsaines à son égard, alors qu'elle était adolescente, n'ont pas donné beaucoup de chaleur à son enfance. Nous suivons cette vie où la tristesse et les manques sont trop souvent présents...Romy Schneider cherchera l'apaisement dans les calmants et l'alcool. Le passé nazi de l'Allemagne fut pour Romy un poids insupportable...d'où les prénoms hébreux qu'elle donna à ses deux enfants, David et Sarah… Cherchant l'amour, elle connut temporairement le bonheur avec Alain Delon, puis avec Harry Meyen et enfin Daniel Biasini, les deux derniers profitant d'elle financièrement… En 1981 c'est le drame avec la mort de son fils David. L'auteur a une écriture pleine de tact, de pudeur. Beaucoup d'émotion.
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Amateur de biographies, j'avais très envie de connaître la vie de cette grande actrice de cinéma et de théâtre connue comme perfectionniste, mais au-delà de cela, elle est bien plus. A cette fin j'ai demandé à un libraire des références de biographies. Je n'avais pas accès à Internet. Il m'en a donné huit. Il existe d'innombrables biographies de Romy. Finalement en 2019, celle qui m'a permis de pénétrer dans sa vie par les lettres est celle de Alice Schwarzer qui a écouté Romy en tête à tête raconter sa vie lors de deux interminables soirées en dehors desquelles Alice suivait l'actualité de Romy en tant que citoyenne allemande. Faire une synthèse d'une vie, telle celle de Romy n'est pas chose aisée, il y a beaucoup de points forts à en tirer. Les parents de Romy étaient plus que de simples sympathisant nazis, faits qu'elle apprendra fort tard et qui devenue française la contrariaient grandement. Romy rencontre Harry Mayen qui a été persécuté par les nazis en sa qualité de demi juif, lui dont le père a en outre été tué dans un camp de concentration. Harry Meyen est metteur en scène et comédien fort connu à Berlin. Romy l'épouse en en 1966 alors qu'elle est enceinte. David naîtra cinq mois plus tard. Romy déclare : « Le mariage et la maternité ne peuvent que m'améliorer, ils sont seuls à pouvoir faire de moi une véritable femme ; » Le mariage ou un lien amoureux comble le vide - chez Romy - mais à défaut le travail aussi. Meyen dicte à Romy sa conduite, ce qui ne lui plaît pas. Elle se veut libre. C'est alors qu'Alain Delon demande à Romy si elle n'a plus que mari et enfants en tête ou si elle est intéressée par le tournage d'un film avec lui. Romy accepte et participe au tournage de « La Piscine » dans le midi de la France. Il ne lui aura pas fallu plus de deux ans pour que son mariage avec Harry se disloque. Romy est à la recherche d'une secrétaire. Daniel Biasini lui est recommandé. Dans la confiance naît une intimité, de l'intimité une liaison amoureuse. En 1985, elle épouse Daniel Biasini. Elle accouche de sa fille Sarah. Elle divorce en en 1981 et la même année joue le rôle d'Elsa Wiener dans : « La Passante du sans Souci ». Durant ce tournage, elle perd son fils David, 14 ans dans un tragique accident. Alors qu'il rentrait chez les parents de son beau-père, le grille était fermée et pour ne pas déranger, comme il l'avait fait dans le passé, il escalade la grille haute de deux mètres, est déséquilibré et dans sa chute tombe sur les pointes de la grille. Il décède le jour même des suites d'une hémorragie. La peine et le chagrin de Romy est immense et complique le tournage du film avec de fréquents arrêts pour lui permettre de refaire surface. Romy est retrouvée morte chez elle. Il a été décidé de ne pas faire d'autopsie. Les raisons de sa mort, suicide ou non, restera toujours un mystère. Voilà le parcours de Romy avec ses joies et ses peines. Elle nous aura fait rêver et nous en rêvons d'ailleurs toujours. J'ai voulu me focaliser sur sa vie plutôt que sur ses films.
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