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Date : 04/03/2014 - 11:33:55 Auteur : miriam (via Babelio)

Orientalisme évoquait pour moi, avant la lecture de Saïd, des tableaux de Delacroix ou Chasseriau, des récits de voyage, Chateaubriand, Lamartine, Nerval ou Loti, peut être la Flûte Enchantée, ou le mobilier Empire.... Saïd utilise le concept d'Orientalisme dans un sens plus politique. Il y range tout le corpus universitaire qui décrit un "Orient" étudié par l'Occident. Orient qui n'existe que dans l'esprit des occidentaux, connaissance partielle, biaisée, véhiculant les préjugés dévalorisant souvent les "orientaux" . Il fait le lien entre Orientalisme et colonisation et impérialisme. Les études des orientalistes britanniques et français mis au service de la colonisation, de l'administration de 85% des territoires de la terre à la veille de la 1ère mondiale. Pour appuyer cette thèse, Saïd s'appuie sur une somme impressionnante de textes. D'une grande érudition, il convoque aussi bien Dante, que Foucault, Gramsci, Walter Benjamin, Goethe ou Flaubert. Universitaire d'origine Palestinienne, vivant aux États Unis, il se trouve au centre de la problématique "oriental" lui même mais possédant le savoir et la culture occidentale. Sa démonstration repose sur l'analyse détaillée de nombreux auteurs du 18èlme siècle et surtout du 19ème. J'ai surtout apprécié la partie correspondant aux récits de voyages et pèlerinages. Les parties plus spécialisées analysant les travaux plus érudits de Sacy ou Renan ou dqauteurs britanniques que je ne connais pas m'ont un peu lassée. Grand voyage culturel, avec un petit reproche; Saïd ne connait pas le raccourci!
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Date : 06/05/2014 - 19:24:58 Auteur : Bchara (via Babelio)

Quand des auteurs arabes ou musulmans, écrivant sur leurs propres civilisations arabes ou musulmanes, citent ou s'appuient sur des ouvrages et des opinions d'orientalistes occidentaux, nous pouvons nous demander aussi quelle part de responsabilité pèse sur l'Orient lui-même. Ce que je veux dire, c'est que l'Orient - suite à des circonstances politiques - s'est retrouvé dans un état d'oisiveté intellectuelle, alors que l'Occident, par contre, connaissait une effervescence et une curiosité scientifique. Je me demande ce qu' une étude sur l'"Occidentalisme" des orientaux (les études orientales sur l'occident, les récits de voyages, etc ) pourrait apporter au débat?
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Date : 01/02/2015 - 21:33:27 Auteur : Heval (via Babelio)

L'esprit change-t-il? Au fil du temps, le raisonnement connait-il son progrès? Parvient-il à se débarrasser de ce qui, hier, l'a malmené? A voir les affrontements faussement intellectuels sur les plateaux télé, à entendre les penseurs (Zemmour et compagnie) affirmer leurs vérités vraies, à lire le contenu du travail journalistique et politique, on se dit parfois que rien ne change ou, pour être exacte, très peu de choses changent. C'est ainsi que l'on continue à se désigner, pour exister, des ennemis, intérieurs et extérieurs. C'est ainsi que l'Autre, posé et affirmé, est toujours pris au piège dans une définition qu'il n'a pas souhaité. Les minorités (au sens politique du terme), quelles qu'elles soient, souffrent toujours du regard orienté de la majorité qui se pense toujours dans l'exactitude et la vérité. Le Noir était un animal sans droit qui méritait la vente aux enchères, le Juif était un être perfide et rusé responsable de tous les maux de la société et, aujourd'hui, ce sont les Arabes qui sont considérés: ils sont des terroristes islamistes aux coutumes barbares et arriérées, loin des Lumières et des idées brillantes qui font la République éclairée. L'Homme a besoin de se représenter. Il a besoin de définir et d'imaginer. Malheureusement, il pense toujours à côté de ce qui est, voulant simplement voir ce qui est de son intérêt. Comme l'écrit Edward W. Said, les représentations ont des fins, elles fonctionnent la plupart du temps, elles accomplissent une tâche ou de nombreuses tâches. Les représentations sont des formations, ou, comme l'a dit Roland Barthes de toutes les opérations du langage, elles sont des déformations (p. 455). Elles déforment, en effet. Même, elles inventent et créent, affirmant ensuite le travail de l'imaginaire comme une vérité incontestée. C'est ce que dénonce Edward W. Said dans cet essai d'un grand intérêt. En écrivant sur l'Orientalisme - courant littéraire et artistique du XIXème siècle qu'il définit comme une véritable doctrine politique censée nourrir la supériorité de l' "Occident" - Edward W. Said montre comment le colonialisme s'est accompagné d'un intérêt intellectuel pour les peuples qui habitent les territoires occupés, désormais rangés dans une étiquette orientale sans qu'on sache vraiment ce que signifie les termes qui, depuis, ont l'air de se faire la guerre: l'Orient et l'Occident. Il raconte comment les uns et les autres - universitaires, écrivains, voyageurs- ont pris plaisir à "découvrir" et définir l' "Orient", toujours d'après des qualificatifs négatifs et avilissants. Il explique comment, à coups de généralisations, de catégorisations, d'insuffisances et d'arrogances, les penseurs et intellectuels des puissances impérialistes - les Orientalistes - créent, à leur guise, un discours sur l'Orient qui permet, aux politiques, d'affirmer et de justifier leur supériorité. Un discours favorisé par l'affaiblissement de l' "Orient", son silence obligé les ayant en effet autorisés à penser comme vraies leurs conneries assumées. Aujourd'hui, les représentations faussées et erronées, et pourtant toujours affirmées avec insolence et impertinence, continuent de circuler. Venant de l'Histoire passée, elles polluent le Présent qui, je l'espère, fait le travail nécessaire pour les priver d'un succès assuré dans les prochaines années. Intéressant dans sa description de l'Orientalisme comme domaine de recherche peu crédible, l'essai pêche néanmoins par son style. Les répétitions et les longueurs alourdissent en effet l'essai qui perd un peu de son efficacité auprès du lecteur quelque peu fatigué, et donc vite lassé.
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Date : 31/07/2015 - 15:20:05 Auteur : vincentf (via Babelio)

La question des rapports entre l'Orient et l'Occident, tout le monde voit bien qu'elle est cruciale aujourd'hui. Ce que montre Said, c'est que tout ce que l'on raconte, ou presque sur "l'Orient" (les guillemets sont la conséquence logique de sa démonstration) est biaisé par la tradition orientaliste, qui est une des formes de la domination de l'Europe, puis des Etats-Unis, sur le monde. L'intérêt pour le monde arabe a toujours été, d'après les nombreux exemples que décortique Said, une manière de mettre à distance l'Autre, de lui nier la possibilité de prendre la parole lui-même pour établir sa propre identité, de s'en méfier comme d'un être inférieur, décadent, dangereux. Sommes-nous sortis de ce regard qui louche? Tout montre que non. L'Arabe, essentialisé comme terroriste, fanatique ou soumis à un islam simplifié à l'extrême, continue à être perçu sans nuance. Bien sûr, certains individus bruyants, tendent le bâton pour qu'on les batte. Bien sûr, les Orientaux aujourd'hui se défendent ou pire, attaquent, mais tant que, partout, on campera sur une vision du monde qui sépare de manière imperméable les "civilisations", on continuera à ne rien comprendre à l'Orient, à le fantasmer et à le détruire tant et si bien que lui-même nous (qui est ce nous?) détruira à notre tour.
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Date : 13/01/2020 - 23:38:59 Auteur : dido600 (via Babelio)

Cet ouvrage est tout d'abord une critique d'un certain orientalisme qui crée l'Orient pour en faire un espace marqué par la barbarie et la sauvagerie. C'est d'ailleurs cette manière de faire et de voir qui a toujours caractérisé la littérature coloniale, mais également le discours de certains auteurs autochtones ou d'autres écrivains extrêmement controversés comme Albert Camus par exemple. Said s'insurge contre ce discours réducteur et propose une redéfinition de l'appareillage conceptuel ciblant les anciennes colonies. C'est dans ce sens que son livre fait date, déconstruisant le regard de l' « Occident » sur un « Orient » schématisé, stéréotypé , une création de l'imaginaire « occidental », produit d'une vision du « dehors », faisant de l'Autre, un bloc singulièrement pauvre, qui ne pourrait retrouver une certaine humanité que s'il acceptait de se fondre dans l'instance européenne. Mohamed Arkoun va également dans ce sens en évoquant le cas de l'Algérie : "Les Français modernes, représentants des Lumières laïques, ont créé en Algérie le droit de l'indigénat conçu et géré par l'État républicain. L'Autre est ainsi vraiment l'étranger radical, qui ne peut entrer dans mon espace citoyen ou dans mon espace de valeurs religieuses et/ou démocratiques que s'il se convertit ou s'assimile, comme on dit encore à propos des immigrés". Nourri des textes fondateurs de Fanon (Les damnés de la terre ; Peau noire, masques blancs), de Césaire (Cahier d'un retour au pays natal ; Discours sur le colonialisme) et d'Albert Memmi (Portrait du colonisateur) et d'une certaine littérature anglo-saxonne rejetant l'Autre, Edward Said propose une relecture du monde, démontant les mécanismes du fonctionnement du discours colonial traversant les contrées des pratiques sociales, politiques, littéraires et artistiques. Le postcolonialisme qui va par la suite s'enrichir des travaux de Bhabha et de Spivak, apportant une autre manière de lire les réalités coloniales, notamment, à partir des expériences asiatiques et indiennes, propose certes une nouvelle exploration du discours colonial, mais peut tomber dans les pièges du rejet de l'"Occident" considéré comme un bloc, une totalité dépouillée de ses contradictions et de ses luttes, d'ailleurs non défini, ni délimité et du particularisme qui engendrerait une lecture essentialiste du monde, loin des jeux libérateurs et opératoires de l'Histoire. Une lecture fondée sur les jeux de polarités pourrait neutraliser toute lecture sérieuse et altérer la réalité. Avec l'émergence d'idées nouvelles et de débats nouveaux caractérisés par la présence d'interrogations puisées dans les propositions de Deleuze, Foucault, Derrida et Ibn Khaldoun, Ibn Rochd ou Abed el Jabiri, de sérieux positionnements sont possibles, nourris de la positionalité chère à Foucault, de la dissémination (Derrida) ou de la notion de rhizome, mais surtout de Glissant, Said, Mroua et d'Arkoun et de l'idée de transculturalité de Fernado Ortiz rendant désormais obsolète cette histoire d'interculturalité, trop peu engageante.Une autre critique, plus ou moins libérée des canons dominants est-elle possible ? N'y a-t-il pas risque d'une nostalgie et de la célébration d'un passé mythique ?
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