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Mon avis: Informations: "Entre mes mains le bonheur se faufile" est un roman contemporain de 336 pages. Il contient 11 chapitres. Personnages : Iris, Pierre, Marthe, Gabriel, entre autres ... Un mot sur l'histoire: Iris est une femme mariée, d'apparence heureuse, elle travaille dans une banque et profite de ses heures libres pour coudre. La couture est pour elle, un hobby, une grande passion, elle adore ça. Elle conserve ses vieux vêtements et en fait de jolies robes. Ces ouvrages sont tellement jolis que lors d'un dîner en famille sa belle-soeur lui "passe commande". C'est d'ailleurs à ce moment-là que la vie d'Iris va être bousculée à tout jamais, puisqu'elle apprend par son frère, que ses parents l'ont manipulée une dizaine d'années auparavant et ont tout fait pour qu'elle ne suive pas d'études dans la couture, ils souhaitaient pour leur fille un métier plus prestigieux qui s'accommoderait plus à celui de son futur époux. Cette bombe va mettre Iris hors d'elle, c'est le coeur lourd, qu'elle va rentrer chez elle, remettre en question son quotidien, son travail et va, dix ans après, reprendre sa vie en main et réaliser ses rêves, mais à quel prix ? Mes ressentis: On a tous des auteurs chouchous, des auteurs qui ont écrit un livre qui nous a touché plus qu'un autre et qui du coup, prend une place particulière dans notre bibliothèque. Il y a quelques mois, j'ai lu "Les gens heureux lisent et boivent du café" et pfou, ça a été un gros coup de coeur, ce livre est une petite pépite et je l'adore, au point de l'avoir classé dans mes meilleures lectures de l'année 2013. Du coup, j'étais presque frustrée de ne pas pouvoir me plonger dans un autre roman d'Agnès Martin-Lugand. Heureusement, j'ai appris rapidement qu'un autre livre était en cours d'écriture et c'est avec beaucoup d'impatience que je l'attendais. Il y a quelques semaines, Agnès M-L a posté un message sur Facebook incluant la couverture de son second roman et la date de sortie et là, j'ai fait ma petite danse de la joie ! Trop contente et trop impatiente ! Alors, vous imaginez bien mon émotion, lorsque Sibylle, des Édition Michel Lafon, m'a proposée de lire et chroniquer "Entre mes mains le bonheur se faufile" ! ... Quelques jours se passent et me voilà en possession de mon petit trésor. Normalement, j'aurais dû le poser sur mon étagère et attendre sagement que ce soit son tour avant de le lire, car j'avais quelques services de presse en attente et je les lis toujours par ordre d'arrivée, sauf ... Pour celui-ci, puisque j'ai à la base voulu lire une petite page, qui s'est transformée en un chapitre et au final, je l'ai terminé le soir même de son arrivée. Alors, je commence par la couverture que j'adore, je la trouve juste magnifique et le titre est déjà un coup de coeur, c'est beau, poétique et ça me plaît. Quant au contenu, une fois en mains, je n'ai pu le lâcher. S'il est très différent de l'autre roman de cette auteure, j'ai fortement apprécié d'être replongée dans cette ambiance si propre à Agnès Martin Lugand. J'aime sa façon d'écrire, j'aime les mots qu'elle emploie, ses descriptions, l'ambiance de ses romans, ses personnages ... C'est simple, j'ai été subjuguée dès les premières lignes. L'héroïne, Iris est une jeune femme hyper attachante, on ressent le manque de confiance qu'elle a en elle, ce manque vient de son quotidien et de son entourage, elle s'est mise en retrait et a fait passer le désir des autres avant le sien, jusqu'au moment où elle se prend une révélation en pleine tête et là, ça lui fait comme une décharge, du coup, elle évolue doucement et devient une femme extraordinaire. J'aime cette force chez les héroïnes de romans, j'adore lorsqu'elles rebondissent, qu'elles se battent pour réaliser leurs rêves, même lorsqu'il y a des embûches. La situation d'Iris est particulière, car c'est une femme qui, lorsqu'elle commence à penser à elle, est constamment rappelée à l'ordre. Les personnes qui l'entourent ont une emprise sur elle et du coup, on n'a qu'une envie, c'est qu'elle vive enfin pour elle. D'ailleurs, lorsqu'elle arrive à Paris, elle fait la connaissance de Marthe, cette femme avec une prestance incroyable. Iris créer des liens particuliers avec elle, des liens qui lui apporteront de bonnes comme de mauvaises choses. Elle fera aussi des rencontres inattendues, dont une, qui apporte du piment à l'histoire. Je suis une fois de plus conquise et je pense que ce livre aura une très bonne place dans mon bilan annuel. Pour conclure: Je suis fan, très très fan de l'univers d'Agnès Martin-Lugand, c'est pour moi une grande auteure que j'apprécie fortement et je ne peux que vous conseiller de lire ses deux romans qui sont vraiment géniaux. "Entre mes mains, le bonheur se faufile" est un roman addictif, ça, c'est sûr, et touchant. J'espère que vous le lirez et n'hésitez pas à revenir me dire ce que vous en avez pensé !
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Je viens de vivre un délicieux moment de lecture en compagnie d'Iris, le personnage principal du nouveau roman d'Agnès Martin-Lugand. Une très belle première de couverture et un titre magnifique avec son clin d'oeil au monde de la couture : et si le bonheur se faufilait comme la couturière faufile ses tissus ? Un titre élégant à double sens... Une belle histoire de femme dans sa quête d'identité avec ce qu'il faut d'attendu et ce qu'il faut d'inattendu, la juste dose. Un style d'écriture agréable qui glisse, dans lequel on se laisse entraîner avec délectation. Des personnages très différents les uns des autres, attachants, touchants ou insupportables, beaucoup d'ambiguïté chez Marthe, à la fois égérie et mécène, un personnage intéressant que l'on n'oublie pas. Agnès Martin-Lugand réalise un remarquable travail depuis ses débuts d'auteur avec Les gens heureux lisent et boivent du café. Moi, je vous le dis, je continue de la suivre de près parce que son univers me plaît énormément...
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L'année dernière, j'ai raté "Les gens heureux..."; cette année, les bonnes critiques et la curiosité m'ont donné envie de découvrir cette auteure. Essai non transformé ! J'ai eu bien du mal à finir le roman tant l'intrigue est grossière, les personnages peu crédibles et sans aucune profondeur psychologique, et le style approximatif, sans qualité littéraire. On ne croit ni à l'héroïne, provinciale si naïve (pour ne pas dire stupide) malgré sa trentaine, ni à son couple, ni à son improbable parachutage dans une pseudo école de couture... Aucune projection n'est possible, aucune empathie non plus. Quant à la figure théâtrale et caricaturale de la toute-puissante propriétaire des lieux, c'est encore pire. Pour moi, c'est un roman bâclé, un pur produit marketing, à lire dans un TGV (section Zap, pas besoin de concentration) et à oublier sur son siège à l'arrivée. Ce n'est pas de la littérature, mais j'avoue : je n'aime pas la littérature de gare, ni Lévy, ni Musso, pourtant encensés par les critiques.
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