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Hope Devane, séduisante et compétente universitaire diplômée en psychologie et auteur par ailleurs d'un best-seller sur les comportements sexuels, est retrouvée non loin de chez elle, saignée à blanc par trois coups de couteau : l'un au coeur, l'autre au vagin, le dernier dans le dos. L'enquête, qui piétine, est confiée très vite au lieutenant Milo Sturgis, l'un des rares enquêteurs homosexuels de la planète Polar. Et comme de bien entendu, celui-ci demande un coup de main à son ami, le Dr Alex Delaware, psychiatre renommé. Et voilà que la personnalité de la disparue commence à révéler quelques défauts. Elle avait par exemple obtenu de l'université où elle dispensait ses cours qu'un Comité fût créé afin que les étudiantes victimes de harcèlement sexuel vinssent y exposer leur situation. Si l'Administration y avait vu tout d'abord une initiative heureuse, destinée à panser les plaies et non pas à leur rajouter une couche de gangrène, elle avait dû déchanter : ces convocations entre étudiantes stressées à mort et étudiants niant les avoir harcelées de quelque manière que ce fût avaient vite tourné aux procès où, dès le départ, le défendeur se trouvait condamné. Milo et Alex seraient partants pour imaginer un meurtrier issu de ces confrontations inhabituelles - et au demeurant illégales - mais ... Mais survient le meurtre d'une call-girl, Mandy Wright, qui n'aurait rien de commun avec celui de Mrs Devane n'était un modus operandi, exactement semblable : trois coups de couteau, assenés dans le même ordre et dans les mêmes zones corporelles. Comment diable rattacher la call-girl à Hope Devane ? C'est là que gît le noeud du problème. Un problème résolu de main de maître par les deux compères pour la plus grande joie de leur lecteur qui trouve ainsi dans "La Clinique" l'un des meilleurs romans de Kellerman. L'Amérique y est dépeinte avec son cortège d'ambiguïtés et le regard que l'auteur jette sur certains personnages secondaires et leurs agissements (comme la mère de Chenise ou Big Micky) n'est pas sans nous interpeller. Idéal pour les vacances. Sous le soleil ou sous la pluie, vous passerez un bon moment. Wink
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Je n'avais pas lu un Jonathan Kellerman depuis un certain temps, et c'est avec un grand plaisir que je viens de terminer "la clinique". Le professeur Hope Delane a été assassinée depuis quelques semaines, et la première enquête n'a rien donné, pas de témoin, peu d'éléments, pas de suspects. Milo Sturgis hérite de l'affaire et fait appel à son ami Alex Delaware pour conjuguer leurs efforts. Reprenant l'enquête à zéro, ils s'efforcent de déterminer les indices inexploités et explorent la personnalité de la victime. Toutes ces investigations vont les conduire à remonter diverses pistes, qui vont peu à peu converger pour faire émerger la vérité. Entre un couple un peu bizarre, pas très bien assorti semble-t-il (mais chacun sa vie, n'est-ce pas ?), une personnalité beaucoup plus complexe qu'il ne paraissait, et le passé assez tortueux de plusieurs personnages, Alex et Milo ne ménagent pas leur énergie pour conclure. Remarquable scénario bâti avec beaucoup de précision, une écriture très fine, très précise, des personnages à facettes, certains avec un côté très obscur, tout ceci nous donne en plus une histoire assez vraisemblable, dans laquelle nous prenons un grand plaisir à partager les péripéties de l'enquête. En toile de fond, les personnages récurrents sont toujours aussi attachants, et pour cette fois, ne sont pas directement impliqués ni menacés dans ce roman. Un très agréable moment pour ce roman dévoré sous le soleil de Marrakech, que je recommande aussi au passage !
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Un thriller médico-psychologique qui met bien en lumière les trafics qu'il peut y avoir au sein d'une clinique et le meurtre d'une féministe qui va donner du fil à retordre à Alex et à Milo. Ceci dit, l'intrigue manque un peu d'action et l'on s'ennuie même si le duo fonctionne toujours bien. Dans le même genre, plutôt lire remède mortel de Coben.
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