Notice complète
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) |
LIEGE |
93(092) CONDE D |
1 |
oui |
1000001627860 |
LOBBES - Réserve centrale (Lobbes) |
LOBBES |
R2 - 929 |
1 |
oui |
65400101988231 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Thomas Owen |
SCHAERBEEK |
92 CON |
1 |
oui |
0362951030 |
WATERLOO - Bibliothèque communale |
WATERLOO |
SAMAG - 94(44)(092) CON 405 D |
1 |
oui |
1410010014239Q |
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Louis II de Bourbon Condé peut être comparé à Napoléon ( c'est moi qui le dit, pas l'auteur, mais celui-ci a vraiment analysé ses "batailles" ) sur le plan des stratégies militaires, sa "vista" dans les guerres, sa façon de foncer rapidement et audacieusement sur l'adversaire, celui des Pays Bas Espagnols. Son père, Henri de Bourbon Condé, fut un piètre militaire, mais a tout à fait réussi l'éducation, l'instruction militaire et la culture générale de son fils, pour qu'il devienne, d'après Pierre Duhamel, le génie militaire qu'il fut. Depuis 1643 jusqu'à la Fronde, il vola de victoire en victoire. Rocroi fut, grâce à lui, la première victoire française sur les tercios espagnols, puis il y eut Lens, et bien d'autres, où il sauva la France de l'invasion par le nord. Malheureusement, il y eut la Fronde, à laquelle il résista le plus longtemps possible, impégné de respect envers le roi... jusqu'à ce jour de 1652 où, sous le charme de sa soeur Anne Geneviève qu'il admirait, sous la pression de ses amis, et détestant Mazarin qui lui rendait bien, il bascula dans l'adversité au futur Louis XIV, seul personnage qu'il respectait par principe, lui, le prince de sang, numéro 3 sur la liste des prétendants au trône, après Dieudonné et l'inconstant Gaston, frère de Louis XIII. . Je n'irai pas plus loin dans ce récit, mais je partage avec l'auteur le désamour de Mazarin, dont j'ai pourtant lu la biographie, et qui possède de réelles qualités de diplomate, renard qu'il est. Mazarin, rusé, Gondi, ambitieux, et Paris, ville versatile, ont, par la suite, pourri la vie du lion Condé. . La faiblesse de Condé par rapport à Napoléon, si brillant dans la chicane législative ( c'est moi qui le dit, pas l'auteur ), c'est son manque verbal, sa morgue, ses accès de colère, bref... Louis est incapable, et déteste les finasseries comme le font Mazarin et Gondi. Mazarin, jaloux du succès de Condé, lui mettra des bâtons dans les roues toute sa vie, et Condé, pour qui Mazarin n'est rien, puisque pas un prince de sang, le dédaignera. La régente Anne, aveuglée par les qualités de gestion ( et pas que : "il ressemble à Buckingham", lui disait Richelieu ) de Mazarin, soutiendra toujours son ministre principal face à Condé. Quatorze mettra longtemps, après le retour en grâce de Condé, suite au traité des Pyrénées en 1659, à lui faire confiance. C'est dommage, car la guerre étant son terrain, le seul lieu où il s'exprime vraiment, comme Turenne, mais avec le génie en plus, il aurait été bien utile à aider les Hollandais, les Suédois et les électeurs allemands dissidents pour lutter contre cette puissance encerclante qu'est celle des Habsbourg. . Je commence à bien connaître tous mes personnages du XVIIè siècle, et les recoupements avec mes souvenirs des lectures antérieures facilite et affine mon opinion sur eux. Une biographie où l'on sent la passion et l'admiration de Pierre Duhamel pour Condé :)
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