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Bibliothèque | Commune | Cote | Qté | Réservable | Lien vers le catalogue source |
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BRUXELLES - Bibliothèque des Riches-Claires | BRUXELLES | R-4 ZO 400 R.20 | 1 | oui | 02253296659 |
HOTTON- Bibliothèque communale d'Hotton | HOTTON | R2*8-3*ZOL*D | 1 | oui | HOTT28556 |
LIEGE - Centre de ressources B3 (anciennement Chiroux) | LIEGE | 840 ZOL | 1 | oui | 1000001238108 |
GENAPPE - Bibliothèque publique de Genappe | GENAPPE | MAGA-06125 - 8-3 | 1 | oui | 820487 |
HANNUT - FERME Centre documentaire Sainte Croix | HANNUT | 8-8 ZOL R1 | 1 | oui | 4280040016243X |
HANNUT - FERME Centre documentaire Sainte Croix | HANNUT | 8-8 ZOL R2 | 1 | oui | 42800400162448 |
HANNUT - FERME Centre documentaire Sainte Croix | HANNUT | 8-8 ZOL R3 | 1 | oui | 42800400162456 |
HANNUT - FERME Centre documentaire Sainte Croix | HANNUT | 8-8 ZOL R4 | 1 | oui | 42800400162464 |
HANNUT - FERME Centre documentaire Sainte Croix | HANNUT | 8-8 ZOL R5 | 1 | oui | 42800400162472 |
HANNUT - FERME Centre documentaire Sainte Croix | HANNUT | 8-8 ZOL R6 | 1 | oui | 42800400162480 |
RIXENSART - Bibliothèque communale de Genval | RIXENSART (GENVAL) | CAR 7234 - 8-3 | 1 | oui | 13320100080331 |
SAINT GEORGES - Bibliothèque communale de Saint-Georges | SAINT GEORGES | 8-3 ZOL | 1 | oui | /LS98/39183 |
ANS - Bibliothèque Arsène Soreil | ANS | 8-3 ZOL | 1 | oui | 4430100033874 |
SPA - Bibliothèque Georges Spailier -Spa | SPA | 840-3 ZOL | 1 | oui | 87010237214 |
SART - Bibliothèque de Sart | JALHAY | 82-3 ZOL | 1 | oui | 87020048000 |
RIXENSART - Bibliothèque publique François de Troyer | RIXENSART | PAR - A 363 | 1 | oui | 13300100337731 |
SAMBREVILLE-AUVELAIS - Réseau des bibliothèques de Sambreville | AUVELAIS | R8-3 ZOL0100D | 1 | oui | TC015297 |
ANHEE - Bibliothèque communale | ANHEE | 8-3 ZOL | 1 | oui | 11370 |
ROCHEFORT - Bibliothèque de Rochefort | ROCHEFORT | 82-3 MAGASIN | 1 | oui | /L1-001866M |
MARIEMBOURG - Bibliotheque de Couvin | COUVIN | 82-3 ZOLA D | 1 | oui | 600100011007X |
ANDERLECHT - Bibliothèque de l'Espace Maurice Carême | ANDERLECHT | 8-3 ZOLA R20 | 1 | oui | 02191105731 |
BERCHEM SAINTE AGATE- Bibliothèque publique | BERCHEM-SAINTE-AGATHE | ZOL 0100 | 1 | oui | 0059818 |
LAEKEN - Bibliothèque de Laeken | LAEKEN | 84-3 ZOL 0100 | 3 | oui | 02370232102 |
BDTHEQUE Brand Whitlock - Bruxelles | BRUXELLES | R-4 ZOL R.20 | 2 | oui | 02260338754 |
Charles Janssens - Bruxelles | BRUXELLES | R-4 ZOL D | 1 | oui | 02280009366 |
EVERE - Bibliothèque Romain Rolland | EVERE | 8-3 ZOLA 0000 D | 1 | oui | 02660765830 |
GANSHOREN - Bibliothèque communale | GANSHOREN | 8-3 ZOLA R.20 | 1 | oui | 02670206405 |
IXELLES - Bibliothèque communale francophone | IXELLES | 8-3 ZOL 0100 D | 1 | oui | 02931607138 |
MOLENBEEK - Bibliothèque Béguines | MOLENBEEK | 8-3 ZOL D | 1 | oui | 02170232963 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Sésame | SCHAERBEEK | 84-3 ZOL | 1 | oui | 0950091030 |
SCHAERBEEK - Bibliothèque Thomas Owen | SCHAERBEEK | 84-3 ZOL | 1 | oui | 0221531030 |
UCCLE - Bibliothèque - Médiathèque Le Phare | UCCLE | R-4 ZO 400 d | 2 | oui | 02640896314 |
UCCLE - Bibliothèque du Centre | UCCLE | 8-3 ZO 2585 R20 | 1 | oui | 02740269535 |
GESVES - Biblliothèque communale de Gesves | GESVES | RESERVE 1395/8-3 ZOL | 1 | oui | GE 04326 |
CHAUDFONTAINE - Bibliothèque de Ninane | EMBOURG | 8-3 ZOL | 1 | oui | CHAUD5006468 |
WATERLOO - Bibliothèque communale | WATERLOO | SA - 8-3 ZOL 2580 D | 1 | oui | 1410010005312I |
Dernier volume des Rougon-Macquart, Le docteur Pascal exalte le triomphe de la vie. Hymne à lamour et à la science.
Le docteur Pascal, situé après la proclamation de la République en 1870, clot la série des Rougeon-Macquart( saga familiale sur fond de satire politique et sociale).
Pascal Rougon (déjà croisé dans La faute de l'abbé Mouret), qui préfère taire son nom de famille vu la "félure héréditaire" qu'il sous-entend, est connu de tous en tant que Docteur Pascal altruiste et gai, positiviste, homme de science qui travaille sur l'hérédité afin de "régénérer l'humanité" et étudie l'influence du milieu. Sa mère Félicité, richissime, n'aura de cesse de détruire les dossiers compromettant la famille en dénonçant ses tares(alcoolisme,débilité,hystérie,démence...) pour ne garder que les "beaux documents".
Il a recueilli à la "Souleiade" sa nièce Clotilde admirative face à ce "maître" tout puissant. Une passion fébrile (qualifiée d' incestueuse, scandaleuse pour les critiques de l'époque) nait entre eux. Tout le talent d'Emile Zola (insatiable travailleur tel le docteur Pascal) dont ce roman est une autofiction inspirée par sa propre liaison avec la jeune Jeanne (rayon de soleil de ses vieux jours dont il aura deux enfants) est de nous présenter Clotilde à l' "exquis et sérieux profil", "aux frisures folles" comme une Vierge Marie, saine, pieuse, innocente, féminine et courageuse qui reste pure malgré sa relation charnelle et l'enfant quasi-miraculeux engendré.
L'amour triomphera-t-il?
Des instants fugitifs et des descriptions de paysages impressionistes fixés par un oeil de peintre, l'un de ces peintres (Monet,Manet,Courbet,Sisley..) dont Zola était l'ami.
De beaux portraits psychologiques et une belle preuve d'amour d'un Zola vieillissant à sa jeune maîtresse. Par contre on peut juste s'interroger sur les curieuses méthodes du Docteur Pascal, plus alchimiste que véritable scientifique dans ses expériences farfelues à base de cervelles de moutons. Mais tout progrés n'implique-t-il pas des essais?
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Quelle formidable fin pour cette gigantesque saga! Je me demandais si Zola choisirait une fin pessimiste ou optimiste pour ce dernier tome, et je suis ravie de constater qu'il a choisi une fin, certes, triste mais émouvante, belle, pleine de promesse.
Comme ils étaient attachants, Pascal et Clotilde... Une différence d'âge un peu dérangeante, mais l'amour n'a pas d'âge. Deux belles personnes dans une famille de fous, auxquelles j'aurais souhaité de vivre heureux.
Il me semble que la chute des héros des précédents tomes des Rougon-Macquart était due à la fois à la "malchance", la "mauvaise fortune", à l'emboîtement d'évènements malheureux qui précipitaient l'inévitable descente aux enfers zolienne, mais le plus souvent, ils devaient leur perte à leurs vices, à leurs excès.
Dans "Le docteur Pascal", Clotide et son oncle ont été frappés de malchance tout le long. Car si Pascal a fait des frais exagérés en offrant des bijoux à Clotilde, c'est parce qu'il se pensait à l'abri du besoin... Et pourtant, cette faillite a été le début de la fin.
Trois scènes me restent particulièrement en mémoire:
La première, c'est cette fameuse nuit d'orage au cours de laquelle Pascal a dévoilé l'horrible vérité familiale à Clotilde.
La seconde, c'est le long monologue de Clotilde dont j'ai posté la citation sur ce site, où elle implore Pascal de la prendre, de boire sa jeunesse.
Et enfin, l'ultime scène du roman où Clotilde allaite son enfant, ce bébé plein de promesse qui, déjà, lève le poing.
Cinq étoiles, et sans hésiter.
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Il me semble que ce roman qui clôt la saga des Rougon-Macquart doit prendre toute sa dimension lorsqu'on a lu l'ensemble des romans qui la compose, ce qui n'est pas mon cas. Mais cela n'a nullement nui à la compréhension du roman, et j'ai trouvé que c'était vraiment là du bel ouvrage !!
Le bon docteur Pascal, que, donc, je ne situais pas très bien au-début dans la saga des RM puisque comme je viens de le dire je ne les ai pas tous lus, à l'approche de la soixantaine vit retiré dans sa maison de la Souleiade à Plassans, nom imaginaire pour la ville d'Aix en Provence où il a exercé sa vie durant. Il se consacre tout entier à ses recherches sur l'hérédité. Sa mère lui ayant rebattu les oreilles qu'il était différent, en dehors de la famille et lui se sentant effectivement comme un étranger parmi les siens, se sentant épargné même par les tares et déviances de toutes sortes qui ont fait le lot de cette famille, il a donc basé ses recherches à partir l'étude de sa propre famille. C'est ainsi que tout au long du livre il nous prendra par la main pour nous expliquer, rétrospectivement, tous ces Rougon et ces Macquart, ce qui a animé leur vie, leurs excès et leurs drames. C'est ainsi qu'il amasse depuis des années scrupuleusement, presque compulsivement toutes les informations et moindres détails de leur vie et rédige sans relâche quantités de notes d'observations et d'hypothèses.
Auprès de lui sa fidèle servante Martine, entrée à son service au début de son installation à Plassans, Martine, dévote en diable, si j'ose dire, et que l'on devine aisément dès le début que sa fidélité au bon maître ressemble fort à de l'amour, et vivant avec lui, sa nièce Clotilde, jolie demoiselle de 25 ans, qu'il a élevé depuis l'âge de 7 ans, suite au veuvage de son frère, et qu'il aime comme la prunelle de ses yeux.
Mais voilà, il s'en découvre petit à petit épris et elle itou, ils s'aiment et ils s'en aperçoivent, et s'autorisent à le vivre sans se poser question.
Ce point du roman pourrait choquer, et je ne dis pas que je n'ai point ressenti un certain petit malaise, l'oncle ayant une relation avec sa nièce, ok ça reste dans l'atmosphère glauque et malsaine de ce que je connais de cette saga, mais curieusement, petit à petit aussi on s'apaise et leur histoire finit par nous toucher. Oui, on croit à l'amour de Clotilde pour Pascal !
Hélas derrière tout ça la pression sociale et familiale s'acharne et de pièges en pièges viendra à bout de leur résistance.
Mais un enfant a été conçu, l'arbre prolongeant dans l'avenir ses derniers rameaux, que sera-t-il ? Nul ne peut le dire. Cependant on en peut s'empêcher de penser que cet enfant né de l'amour certes, mais d'un inceste tout de même n'est peut être pas né sous les meilleurs auspices, mais il est la vie qui toujours gagne et qui conclut cette saga.
Indépendamment de l'intrigue et de la noirceur de certains personnages, il y a infiniment de douceur dans ce récit en même temps qu'une grande vitalité, et surtout des pages époustouflantes de beauté, les dernières notamment ont bien réussi à me couper le souffle. Bref, j'ai beaucoup aimé.
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À Plassans, le docteur Pascal Rougon a mené une vie heureuse, loin des ambitions de ses frères Eugène et Aristide. Entièrement dévoué à la médecine, à la recherche et à la science, il rêvait d'éradiquer la douleur et la maladie avec « l'espoir noble et fou de régénérer l'humanité. » (p. 57) À presque 60 ans, il se passionne pour ses travaux sur l'hérédité dont il appuie la démonstration sur sa propre famille, depuis l'ancêtre commune, Adélaïde dite Tante Dide, jusqu'aux derniers enfants en passant par tous les rejetons des deux branches Rougon et Macquart. « Il s'était trouvé conduit à prendre sa propre famille en exemple, frappé des cas typiques qu'il y constatait et qui venaient à l'appui des lois découvertes par lui. » (p. 28 and 29)
Quelque vingt années auparavant, le bon docteur Pascal a recueilli, Clotilde, fille du premier mariage de son frère Aristide. Patiemment et tendrement, il a élevé cette enfant librement, déterminé à la sauver de l'atavisme familial. La fillette a grandi et, devenue femme, elle s'est faite l'assistante dévouée du docteur, copiant des notes pour lui et illustrant ses recherches. Entre l'oncle et la nièce, l'harmonie serait complète si la seconde n'essayait pas de ramener le premier dans le giron de l'Église, aidée en cela par Martine, la bonne du docteur depuis des décennies. Mais rien y fait, Pascal est un athée convaincu dont la seule foi est la science. Son plus grand bonheur serait de convaincre sa nièce de l'importance de ses travaux. La lutte sera longue, mais fructueuse et l'adhésion de Clotilde à Pascal sera consommée quand chacun reconnaîtra dans l'autre l'unique objet de son affection, en se moquant bien des 35 ans qui les séparent.
L'Empire est tombé et la République triomphante étale ses ors en lieu et place des anciennes suprématies impériales. Superbe et inflexible, Félicité Rougon, la mère de Pascal garde l'attitude d'une impératrice déchue et est bien résolue à s'imposer une troisième fois dans Plassans. Mais avant cela, elle veut arracher à son fils tous ses travaux sur la famille Rougon-Macquart et faire disparaître toutes les preuves des ignominies familiales. « S'il venait à mourir et qu'on trouvât les affreuses choses qu'il y a là-dedans, nous serions tous déshonorés ! » (p. 28) Contrairement à son fils, Félicité n'a que faire de l'Arbre généalogique de la famille et ne souhaite que préserver l'honneur des Rougon, en souhaitant tout bas la mort de ses indignes représentants.
J'ai passionnément aimé cet ultime volume des Rougon-Macquart et me suis vraiment attachée à ce bon docteur Pascal, si proche d'Émile Zola dans sa façon de présenter l'hérédité. L'auteur place son dernier volume à Plassans, là où tout a commencé avec La fortune des Rougon. Émile Zola fait la somme de son oeuvre et convoque une dernière fois tous les membres de la famille qu'il a créée. Comment ne pas sentir l'infinie tendresse de l'auteur pour ses personnages, surtout pour ceux qu'il a le plus malmenés ? Quel apaisement de lire qu'il réserve un destin finalement heureux à Jean, si malheureux à la fin de La terre et de La débâcle ! Et quel espoir de refermer le dernier volume de cette somme littéraire sur le sourire d'un enfant, dernière bouture d'un arbre gigantesque et fabuleux !
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Ce roman clôt la série des Rougon Macquart. Le Docteur Pascal vit à Plassans, avec sa nièce Clotilde. Il a étudié toutes les tares et tous les défauts héréditaires de sa famille. Zola s'identifie à son personnage, en scientifique, il a terminé son étude, et il lance un bel appel à l'avenir. il ne meurt pas, il part... j'ai lu ce roman quand j'avais 14 ans environ, et comme pour le Rêve, j'ai pleuré à la fin. Pourtant, Zola est mort depuis quelques temps! mais à la fin de ce livre, j'ai amèrement regretté de ne jamais pouvoir le rencontrer. un homme capable d'étudier dans une série de livres, et qui le termine de cette manière! simplement sublime...
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