Fédération Wallonie-Bruxelles|

Grosse déception. Deux à la suite. Comme je l'écris, par ailleurs, Ludlum ne situe ses romans sur le territoire américain que lorsqu'il s'érige en redresseur de torts et en dénonciateur du système. Ici de même, sauf que c'est raté. L'histoire est tirée par les cheveux, les situations grotesques : initiation vaudoue dans un local réservé aux étudiants noirs et dont, lui, seul blanc est convié. Il trouve le rite barbare, il se fâche, on lui casse la figure. Qu'à cela ne tienne, un Mars et ça repart. Ludlum a profité des remous universitaires pour en tirer un bouquin, dénoncer le laxisme fédéral à ce sujet, l'absence de dialogue et la renonciation, voire la complicité des présidents et des doyens d'université. Cela part d'un bon sentiment, mais que l'histoire est tarte, qu'elle est invraisemblable. Comment cet homme peut-il se jouer de la mafia des jeux, démanteler un réseau de prostitution universitaire, se sortir de situations perdues d'avance, avec comme seul atout sa rage, sa culpabilité fraternelle et ses petites mains ? Je ne suis pas fâché contre Ludlum, dont je reconnais le talent et sa volonté de montrer les Etats-Unis tels qu'ils sont et leur glissade vertigineuse vers l'enfer, simplement, ici, c'est un ratage. Dommage
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J.B.Matlock,professeur de littérature anglaise dans une université américaine respectée se voit contacté par les autorités pour tenter s'immiscer dans une organisation occulte qui gangrène les facultés par la drogue mais aussi le jeu et la prostitution.Il accepte en mémoire de son frère mort d'overdose . Il va y risquer sa peau et celle de ses proches.Classique construction à la Ludlum: un homme presque seul affronte une organisation tentaculaire , mystérieuse et sans pitié. Si l'on ne se préoccupe pas trop de vraisemblance on peut prendre plaisir à ce récit habilement construit et plein de suspens.
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