Notice complète
ARLON- Bibliothèque et ludothèque communales |
ARLON |
947 RU ALEX IEVI |
1 |
oui |
ARL0098262 |
ENGIS - Bibliothèque d'Engis |
ENGIS |
947 ALE |
1 |
oui |
4480000006549 |
CHAUDFONTAINE- Bibliothèque de Beaufays |
BEAUFAYS |
947 ALE |
1 |
oui |
CHAUD2009794 |
Dix années de la guerre des Soviétiques en Afghanistan vues à travers les témoignages recueillis par la journaliste auprès des soldats et en URSS auprès de leurs proches. Avec des chroniques et des extraits du procès intenté à l'auteure pour la parution de cet ouvrage. ©Electre 2021
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Titre original : " and #1062; and #1048; and #1053; and #1050; and #1054; and #1042; and #1067; and #1045; and #1052; and #1040; and #1051; and #1068; and #1063; and #1048; and #1050; and #1048;" Traduction : Wladimir Belerowitch "Les Cercueils de Zinc" rassemble une foule de témoignages de soldats, d'anciens soldats, d'infirmières, de médecins, de simples civils qui, à des titres divers, ont participé à la guerre qui opposa l'URSS aux nationalistes afghans entre 1979 et 1989. Rappelons brièvement les faits : En 1973, soutenu en coulisses par l'URSS, le beau-frère de Zaher Shah qui régnait en Afghanistan depuis 1933 risque un coup d'état qui va plonger le pays dans un drame qui dure toujours. Mais, cinq ans après la prise de pouvoir par Daoud, le PDPA (Parti démocratique populaire d'Afghanistan) le renverse à son tour et c'est Muhammad Taraki, d'origine patchoune, qui devient le chef du pays. Ici encore, l'URSS semble avoir joué son rôle puisque, de notoriété publique, Taraki était lui-même pro-soviétique. Une partie du peuple - surtout dans les campagnes - se soulève et entre en résistance. Après la mort de Taraki, en 1979, Babrak Karmal, lui aussi soutenu par l'URSS, s'empare du pouvoir et c'est alors que les Soviétiques entrent en Afghanistan pour reprendre le contrôle des zones rebelles. Mais ils ont affaire à forte partie : la tradition islamique des campagnes qui considère le communisme comme "anti-religieux." Avec cela, les USA, nombre pays d'Europe et, bien entendu, les pays arabo-musulmans comme le Pakistan ou l'Arabie saoudite, apportent leur soutien aux rebelles, dans un invraisemblable mic-mac qui servira de terreau à l'islamisme. Et puis, en URSS, la situation évolue, elle aussi. La Perestroïka s'impose, lentement mais sûrement. Les dirigeants, sentant le vent tourner, tournent aussi le dos à cette guerre qui appartient à un âge du communisme qu'ils ne connaissent plus. Et, en février 1989, les troupes soviétiques reçoivent l'ordre de se retirer d'Afghanistan. En d'autres termes, ainsi que Svetlana Alexievitch l'explique très clairement dans son livre en utilisant les témoignages glanés auprès des militaires qui sont revenus de cet enfer, l'URSS moribonde récupère toute une génération qu'elle a sacrifiée à ses rêves de puissance. Et elle la récupère dans un état physique, moral, spirituel et mental qui peut se comparer sans problème avec celui des jeunes Américains qui, dix-sept ans plus tôt, revinrent du Viêt-nam. (A suivre)
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